Il y a quelques jours, le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, accusait l'Algérie d'être derrière les révélations de "Chris Coleman" sur Twitter. Depuis, les langues se sont déliées au point que cette accusation fantaisiste a vite été reléguée au rang des habituelles rumeurs qu'attribue régulièrement le Makhzen au régime algérien. Un journaliste espagnol, en l'occurrence Ignacio Cembrero, croit savoir que ce sont les services secrets français qui sont à l'origine du "WikiLeaks" marocain. Une option à ne pas écarter pour les enquêteurs marocains qui travaillent sur la question. Ce serait la divulgation du nom du chef d'antenne de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), qui exerçait sous couverture au Maroc, qui aurait mis en colère la partie française.