TIPASA : Démission collective de 6 chefs de district des forêts n Dans une correspondance remise à notre rédaction, 6 chefs de district exerçant au niveau des circonscriptions des forêts de Hadjout, de Gouraya et de Koléa, dans la wilaya de Tipasa, ont déposé une démission collective au niveau de la direction générale, à la suite des pressions subies directement et indirectement par les démissionnaires sans que ces derniers révèlent les auteurs comme il est clairement indiqué dans leur rapport. Le collectif des démissionnaires dénonce l'absence totale des moyens matériels pour accomplir leur mission. La Fédération du syndicat des forestiers en a été informée afin qu'une prompte solution soit trouvée au pourrissement du secteur forestier. Il faut rappeler que le défrichement des forêts dans la région centre de la wilaya a pris des proportions alarmantes depuis deux mois environ au su et au vu de tous, notamment à la zone d'agglomération secondaire de Beldj (Benouda) et au douar Si Merouane relevant respectivement des communes de Tipasa et de Sidi Rached. B. BOUZAR Estimant que sa mise à l'écart obéissait à d'autres desseins : L'élu FFS, Boualem Mimouni, répond au wali de Béjaïa Le président de la commission aménagement du territoire et transport au sein de l'APW s'est estimé être l'objet d'accusations graves de la part du wali de Béjaïa. Il a décidé donc d'user de son droit de réponse car dans l'article, publié sur nos colonnes le 26 janvier dernier, son accusateur avait expliqué que ses ennuis ont commencé lorsqu'il avait mis fin aux fonctions d'un fonctionnaire qui travaillait à la direction de l'urbanisme de l'APC de Béjaïa. Bien que le nom de Boualem Mimouni n'ait pas été prononcé par le wali de Béjaïa, l'élu du FFS a tenu à rappeler que le 2 mars 2011, le wali de Béjaïa avait tenu "une réunion-alibi avec le mouvement associatif" pour instruire, dans la foulée, le président d'APC de l'époque de "mettre fin aux fonctions du directeur de l'urbanisme de l'APC". M. Mimouni a affirmé qu'il avait pris la parole pour se défendre et invité le wali à saisir la justice sur-le-champ s'il avait la moindre preuve : "J'étais convaincu que ma mise à l'écart obéissait à d'autres desseins." Du temps a passé depuis, quatre années, le même wali revient à la charge, a-t-il dénoncé, "sans apporter la moindre preuve ni avoir eu le courage de déposer plainte. (...) Il use d'insinuations malveillantes et utilise le pronom indéfini ‘'on'' pour se soustraire des poursuites judiciaires". Aussi, il "dénonce énergiquement ces propos d'un commis de l'Etat, censé respecter et appliquer la loi au lieu de verser dans l'invective, l'intox et la diffamation. Je me réserve le droit de le poursuivre devant les juridictions compétentes". MOUSSA O.