Les chefs d'états, et ils sont majoritaires, totalement déconnectés de tout ce qui est en relation avec les nouvelles technologies, doivent bien rire en sous cape de la dernière mésaventure de la présidente de l'argentine, Cristina Kirchner. Cette dernière s'est retrouvée malgré elle au milieu d'une polémique à cause d'un tweet publié, mercredi, sur son compte officiel. En visite d'Etat en Chine depuis mercredi, la présidente a diffusé un message, se voulant ironique, mais considéré par beaucoup comme « fort peu diplomatique ». "Sont-ils tous de la Campola? Sont-ils venus pour le liz et le pétlole?", (voir image en dessous) a écrit en espagnol la dirigeante, sur son twitter, en transformant les "r" de son texte en "l", donnant à ces mots une consonance supposée évoquer un accent asiatique.
Capture d'écran du "tweet-polémique" de Cristina Kirchner Le tweet se voulait comme une réponse à ses détracteurs en Argentine. la présidente, se félicitait de la nombreuse assistance ayant participé au forum commercial sino-argentin, qu'elle a clôturé dans la capitale chinoise. A ceux qui l'accusent régulièrement de remplir ses meetings avec des membres du mouvement « la Campora » dirigé par son Maximo Kirchner, son fils. Les anti-Cristina accusent la présidente de les mobiliser avec en contrepartie un sandwich et un coca-cola. D'où son ton narquois dans le tweet ave le riz et le pétrole. Toutefois Kirchner a du rectifier le tir avec que son message ait fait le buzz, avec des accusations de « racisme », et de « mépris envers les chinois ». Elle s'est retrouvée à publier un autre tweet pour se défendre "Désolée. Seul l'humour permet d'encaisser le ridicule et l'absurde, quand ils atteignent un tel niveau".
Capture d'écran du "tweet-explication" de Cristina Kirchner Cette polémique que les adversaires de la présidente n'ont pas raté survient à un moment où elle se retrouve déstabilisée par une affaire encore plus complexe. Celle du procureur Alberto Nisman, retrouvé mort, le 18 janvier dernier, quelques jours après avoir publiquement accusé Cristina Kirchner d'entrave à l'enquête sur un attentat meurtrier ayant visé une mutuelle juive en 2004 à Buenos Aires. Salim KOUDIL @SalimKoudil