Les universités algériennes ont réalisé un grand «bond» dans le classement des « universités webometrics » de cette année. Une position qui s'avère plus ou moins brillante par rapport à celle de 2014, selon un bilan rendu public hier par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Quatre universités algériennes se sont imposées parmi les 24.320 universités à l'échelle mondiale. En premier lieu figure celle de Sidi Bel Abbes qui a obtenu la 1.781éme place, ce qui résulte une avancée fulgurante de 3.300 place, soit la 5.097éme position en 2014. De son côté l'université de Ouergla a aussi fait ses preuves et a décroché la 1.798éme tout en sachant qu'elle occupait le 3621 rang dans l'année précédente. Pour ce qui est des universités Constantine-I et Tlemcen, elle ont également progressé. A noter que les universités algériennes ont gagné une « certaine notoriété » à l'échelle internationale de plus de 200 place en moyenne, encouragées par une parfaite maîtrise des technologies modernes. Ce qui a donné lieu à : une bonne visibilité de leur sites web, les nouvelles avancées scientifiques ainsi que leur ouverture à l'international. Concernant le classement appelé «dépôt institutionnels », favorisant un seul paramètre qui repose sur la richesse du contenu scientifique que produit l'université, on y trouve 14 algériennes dont deux d'entre elles sont classées à la 400éme place mondiale. Pour rappel, le "Webometrics Ranking of World Universities" est un groupe de recherche appartenant au plus grand organisme public de recherche en Espagne sous le nom de « Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC) ». Même si les universités algériennes ont fait preuve d'un « saut » remarquable dans le classement mondial, en se référant à « webometrics », l'état des lieux reste préoccupant. Hadjer MESSAOUDI