Ce salon national a pour objectif de faire connaître ces microentreprises qui activent dans les technologies et l'informatique et aussi pour encourager l'entrepreneuriat. Ce salon est une preuve de l'appui, du suivi de l'Ansej et de l'accompagnement de ces petites entreprises. Plus de 65 exposants des quatre coins du pays ont participé au 1er salon national de la microentreprise à Oran. L'inspecteur général du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Azouz Taleb, accompagné des autorités locales, s'est entretenu avec les jeunes patrons présents au salon. Parmi les participants, INVEST TV de l'ESS (entreprise Sahli Samir) de Sétif qui a fait sensation. "Je suis professeur d'audiovisuel et j'ai créé ma propre entreprise de fabrication d'antivirus que nous exportons vers 19 pays étrangers, et l'audiovisuel par satellite avec 9 canaux satellitaires. Nous avons 35 salariés étrangers et 15 Algériens. Ce salon présente la crème des jeunes promoteurs pour montrer ce que nous pouvons faire dans diverses activités. Le financement est triangulaire (Ansej, banque et promoteur)", fait savoir le jeune Sahli. En marge du salon, le DG de l'Ansej, Zemali Mourad, a déclaré à Liberté que "ce 1er salon national a pour objectif de faire connaître ces micro-entreprises qui activent dans les technologies et l'informatique et aussi pour encourager l'entrepreneuriat. Ce salon est une preuve de l'appui, du suivi de l'Ansej et de l'accompagnement de ces petites entreprises. Nous avons 70% de taux de remboursement et 5% taux de mortalité (faillite), soit 95% de réussite." "Peut-on obtenir un tel résultat s'il n'y avait pas de suivi et de contrôle ?", s'interroge-t-il. Et d'ajouter : "Nous avons financé 333 000 micro-entreprises, avec la création d'un million de postes d'emploi. Certes, il y a quelques entreprises défaillantes, mais c'est une règle économique internationale. Chaque jour des entreprises meurent et d'autres sont créées. Ces bons résultats obtenus sont le fruit des aides et facilités de l'état, sans oublier les compétences des jeunes promoteurs." L'objectif de l'Ansej est d'arriver à 10 000 projets d'entrepreneuriat start-up à l'aube de 2019 contre 727 en 2014. N. B.