Afin de donner l'opportunité aux jeunes talents de la région et de pouvoir les encadrer et les accompagner, l'association nationale culturelle El-Djahidia vient de créer, à la fin de la semaine écoulée, un club culturel, à El-Madher, à 23 km de Batna. En réalisant ce premier pas, l'association, qui œuvre sous le slogan "Pas de contrainte en opinion", aspire à créer un espace pouvant rassembler des graines d'écrivains et de stars dans toutes les branches littéraires et artistiques : poésie, nouvelle, roman, théâtre, peinture, musique et chant tout en projetant d'élargir ses activités à travers l'ensemble des 21 communes de la wilaya, dans un futur proche. Il faut souligner qu'une première tentative du genre n'a pas connu de succès, par le passé, faute d'une stratégie de travail, selon Saber Bouzid, président du bureau régional de Batna. Pour contourner les causes et les circonstances ayant conduit à cet échec, un bureau exécutif a été assidûment choisi. Il est constitué essentiellement de femmes et d'hommes de lettres à l'instar d'Ibtissam Harir, poétesse et chercheuse en développement humain, Dr Salah Nfissi, écrivain et cadre à la direction de la jeunesse et des sports, ainsi que Fatma Chikhi et Haroun Rahmine, tous deux écrivains. Le bureau a opté pour l'installation de clubs culturels et intellectuels à travers la wilaya pour permettre aux intellectuels de démontrer leur potentiel et leur talent. A cet effet, les formalités de constitution de cinq clubs ont déjà été établies en attendant la nomination officielle des encadreurs. Ces derniers auront pour objectifs de faire participer les adhérents à revitaliser la création dans les domaines littéraires et artistiques, booster l'activité culturelle à travers des symposiums, séminaires, expositions et journées d'étude. Défendre les droits matériels et moraux des créateurs et créer des sites électroniques font également partie des objectifs assignés par El-Djahidia. Cette association nationale culturelle a été fondée, rappelons-le, en 1989, à Alger. Elle a été présidée par le regretté Tahar Ouattar avant sa mort. Depuis, le Dr Mohamed Tin a pris le relais. L. M.