Groupe Tahouissa fusion : la fusion des genres Hichem Kafi et son acolyte Morad Abdessmed, fondateurs du groupe musical Tahouissa fusion, invitent nos oreilles à une balade musicale au travers de sonorités algéro-occidentales. Dans leur premier album Touba, paru en fin de mois d'avril aux éditions Orphée music, ils expérimentent tout au long de leurs huit titres, la voie musicale qu'ils jugent celle de l'universalité : la fusion. Au travers de percussions et de rythme gnawi, de coups de solo rock et de chant en arabe dialectal, ils expriment leur expérience de vie d'artiste algérien parsemée d'embûches. Hichem, ce jeune cadre de 31ans, est né une guitare à la main. Ces influences vont du flamenco traditionnel de Sabicas (Agustín Castellón Campos) et Manuel Del Plata aux jazz fusion d'Al Di Meola et de John Mclaughlin. Mourad, lui, est enseignant de contrebasse au conservatoire de musique de Batna. «Cet album constitue une sorte de délivrance tant le réaliser était un calvaire», nous confie Hichem. En effet, le groupe a été viré de plusieurs locaux, entre autres, celui de la maison de jeunes, sise au quartier du Stand. «Le groupe, formé en 2010, s'est disloqué à plusieurs reprises. Moi est Mourad sont les seuls survivants du projet initial», ajoute notre interlocuteur. Cet album représente la lutte de jeunes artistes au quotidien. Nous sommes conviés à découvrir ces talents batnéens qui en surprendront plus d'un. Avis aux mélomanes. S. M. Coupures de courant récurrentes à El Madher Le quartier des 60 Logements, situé dans la commune d'El Madher (23 km au nord-est du chef-lieu de wilaya), est sujet à de fréquentes coupures d'électricité, indépendamment du reste de la ville. Selon le témoignage de certains habitants, ils craignent que la situation n'empire à l'approche de la saison chaude, la consommation en énergie étant en vue d'augmenter significativement. En effet, le quartier concerné est alimenté par la commune voisine de Boulhilet, comme l'explique Nouri Bouziane, chargé de la communication auprès de la société de distribution de l'Est (SDE), contrairement au reste de la ville d'El Madher qui dispose d'un poste transformateur d'électricité. «Les coupures sont très fréquentes. La dernière remonte à la nuit précédente», explique un habitant de la cité. Selon un communiqué de la SDE, une opération est programmée pour pallier ce problème récurrent. La source d'alimentation en électricité sera changée et ce, à courte échéance. S. M. Université Hadj Lakhdar : premier séminaire national du département d'anglais Le coup d'envoi du premier séminaire organisé par le département d'anglais de l'université Hadj Lakhdar de Batna a été donné par le recteur, Tahar Benabid, lundi passé au centre de recherche scientifique (ex-Mouhafadha). Cet évènement, qui s'est prolongé sur deux jours, avait comme thème «Les courants modernes dans l'enseignement et la pratique des langues étrangères, flexibilité, créativité, innovation». Plus d'une cinquantaine de communications ont été présentées, devant une salle comble, par des différents enseignants venues de plusieurs wilayas du pays (Annaba, Skikda, Sétif, Bejaia, Constantine, etc.) Amel Bahloul, présidente et organisatrice de ce séminaire, explique qu'il s'agit «de viser un enseignement innovent et créatif d'où les axes de ce séminaire ; on vise aussi à donner une occasion aux étudiants et enseignants de promouvoir la recherche et l'évaluation de la pédagogie et ce, dans un cadre de globalisation et un souci d'homogénéité». Par ailleurs, depuis la création du département des langues, il y a une vingtaine d'années, aucune initiative de ce genre n'a été concrétisée. Hanane Benflis L'association Echourouk embrasse la cause sahraouie L'association Echourouk et l'union des journalistes et écrivains sahraouis ont signé, en début de semaine, une convention d'échange culturel à l'hôtel de ville de Batna, en présence du wali de Smara et d'Abdelkrim Maroc, président de l'APC de Batna. Selon Tarek Thabet, président de l'association Echourouk, cet accord fait état de cinq articles. Il sera question de visites bilatérales, de participation mutuelle aux évènements culturels organisés par les deux parties ainsi que d'édition de livres et publications. «Cette convention a été signée suite à notre initiative. On aspire à briser l'isolement médiatique et culturel du Polisario», a expliqué notre interlocuteur. Par ailleurs, le président de l'association annonce qu'une rencontre avec l'écrivain sahraoui, Saïd El Bilal, sera bientôt organisée. Ce dernier, ayant longtemps vécu dans les geôles marocaines, a écrit un livre, récit de son expérience, qu'il présentera bientôt au public batnéen. Avec cet engagement, l'association Echourouk embrasse intellectuellement la cause sahraouie et s'inscrit dans une perspective de militantisme intellectuel. S. M.