"La Tunisie sœur a été victime, hier (mercredi, ndlr), d'une agression terroriste inqualifiable. Je condamne avec la plus extrême fermeté cet acte lâche et ignoble qui révèle, une fois encore, la face hideuse et inhumaine du terrorisme. Le terrorisme n'est pas une cause, il est un fléau qu'il faut combattre et éliminer de toutes nos sociétés. Cet attentat terroriste dans l'enceinte d'un lieu de la connaissance a révélé, plus que tout, la perte de références morales et de valeurs humaines chez ceux qui l'ont commis comme chez ceux qui l'ont commandité. Il n'est pas difficile de déceler, à travers cette agression terroriste, la volonté de nuire au processus démocratique que la Tunisie sœur conduit de manière admirable et exemplaire. Mais face au terrorisme, ce processus démocratique bénéficie de la meilleure des protections, celle que lui fournit le peuple tunisien déterminé à en défendre les acquis et à l'imposer comme voie du renouveau politique, économique et social de la Tunisie sœur. Et c'est bien ce message de détermination et de courage qu'ont entendu délivrer tous les citoyens tunisiens qui sont sortis pour opposer au terrorisme une véritable mobilisation nationale. Pour avoir nous-mêmes enduré la terrible épreuve du terrorisme, nous savons et nous ressentons plus que d'autres le poids de l'épreuve par laquelle passe le peuple tunisien frère en ces circonstances particulièrement pénibles. Le peuple tunisien frère doit savoir qu'il n'est pas seul, comme nous l'avons été, dans sa résistance au terrorisme. Nous sommes solidaires de sa résistance et nous le soutenons dans son juste combat contre le terrorisme." A. B.