Le conseil syndical de l'entreprise Ispat El-Hadjar a présenté hier le bilan des 3 dernières années d'activités du complexe sidérurgique sous le régime du partenariat avec le groupe international LNM. Selon les syndicalistes qui ont approuvé à l'unanimité ces résultats, l'avenir des quelque 9 000 travailleurs employés par l'Ispat n'est en aucune manière compromis, bien au contraire. Le complexe aurait enregistré des seuils de production jamais atteints. De 750 000 tonnes de produits finis par an, les différentes unités d'Ispat seraient passées à plus de 1 250 000 tonnes avec un taux de déclassés de 2%. Une performance notable quand on sait que le complexe enregistrait un taux de 80% de rebut avant sa prise en main par LNM. Ce n'est pas là le seul motif de satisfaction des syndicalistes, qui affirment que toute la production est vendue dès sa sortie des ateliers de fabrication, tant en Algérie qu'à l'étranger avec un label certifié Iso 9000. Intervenant tour à tour durant ladite réunion de présentation du bilan, MM. Menadi et Kouadria insisteront sur les bonnes dispositions du partenaire indien envers les travailleurs du complexe et sur les avantages consentis à ces derniers dans les domaines salarial et socio-professionnel. Le secrétaire général du conseil syndical dira également sa satisfaction devant les efforts consentis par le partenaire étranger en matière d'investissements productifs dès octobre 2001, date de la signature de l'accord de partenariat avec Sider. Ainsi, un laminoir de rond-à-béton flambant neuf d'une capacité de production de 450 000 t/jour est aujourd'hui en service. Le coût de cette réalisation est estimé à 52 millions de dollars US. D'autres opérations de renouvellement des équipements seront entreprises. À commencer par la réhabilitation et la remise en marche du haut fourneau n°1 pour un montant de 20 millions de dollars et la réhabilitation en cours de la cokerie pour 80 millions de dollars. D'autres opérations non moins importantes sont à l'actif du groupe LNM, telles que la modernisation de l'aciérie à oxygène n°1, la réhabilitation des machines à coulée de l'aciérie n°2, la remise en état du laminoir à chaud. Tous ces investissements sont estimés à 18 millions de dollars US, sans parler des 175 millions de DA déboursés pour des opérations de remise en état d'équipements confiés à des entreprises nationales. Les syndicalistes, approuvés unanimement par l'assistance, concluront par l'énoncé du volet formation et transfert technologique, qui aurait bénéficié à 3 000 travailleurs, toutes catégories socioprofessionnelles confondues, sur site et à 70 techniciens spécialisés qui ont suivi des stages de perfectionnement dans 14 pays. A. A.