EPSP d'Ouacifs (Tizi-Ouzou) : Grève des travailleurs Les travailleurs de la santé de l'EPSP d'Ouacifs dans la wilaya de Tizi Ouzou poursuivent leur mouvement de grève à l'appel de leur section syndicale affiliée à l'UGTA. Les grévistes demandent le retour de leur directeur "destitué de ses fonctions alors qu'il exerçait son travail convenablement", affirment les protestataires. Dans un communiqué rendu public, le corps médical de l'EPSP d'Ouacifs dénonce l'injustice dont a été victime leur directeur de la part de la "direction de la santé de Tizi Ouzou, soutenue par un cercle de personnes dont les intérêts sont menacés". Les syndicalistes affirment : "Notre directeur a été nommé par le ministre de la Santé lui-même. C'est une personne expérimentée qui a pu assainir toutes les situations financières pendantes depuis 2012, de l'ordre de plus de 14 milliards." "Nous demandons le retour immédiat de notre directeur dont nous ignorons le sort et l'arrêt de toute ingérence dans les affaires interne de notre EPSP qui a une autonomie morale et financière", lit-on dans le document signée par la section syndicale. K. Tighilt
Tamanrasset : Rixe entre un paramédical et un malade à l'hôpital de la ville Le service de maternité de l'hôpital Mesbah-Baghdadi de la ville de Tamanrasset a été, ce week-end, le théâtre d'une rixe entre personnel paramédical et malade. Une sage-femme, indique une source hospitalière, a été violemment prise à partie par une garde-malade qui serait prise d'une crise de démence. Tout avait commencé lorsque la personne mise en cause aurait accédé aux sanitaires réservés aux personnels de service. La victime qui aurait essayé de lui indiquer le bon endroit a essuyé une kyrielle d'injures avant qu'elle soit tabassée, ajoute notre source. Les fonctionnaires appartenant au corps paramédical se sont solidarisés avec la victime et ont appelé, via la radio locale, au renforcement de la sécurité dans ce bloc hospitalier. Ils ont également saisi la direction de l'administration pour prendre les mesures nécessaires à l'encontre de l'accusée. Celle-ci aurait, de son côté, appelé ses proches pour venir en renfort dénoncer "les mauvaises conditions et la médiocrité des prestations dans ce service névralgique où l'on se permet de priver le malade même des... sanitaires !" La direction de cet établissement hospitalier a alerté les services de sécurité qui ont, faut-il le signaler, difficilement ramené l'ordre et apaisé les esprits. RABAH KARECHE