La conférence de presse du responsable de la JSMB, Berkati, continue de soulever le courroux de certains acteurs sportifs. En effet, après les mises au point de Medane, Heddane et Menad, Boualem Tiab apporte à son tour des clarifications. "Lors de l'AG du CSA, les 7 et 17 juillet, la SSPA/JSMB a tenu une réunion pour l'approbation et la clôture des comptes sociaux. M. Berkati, représentant le club amateur, présent, a émis des réserves de pure forme qui ont été transcrites sur le PV de réunion. Le deuxième point abordé a été la démission du président du CA, Boualem Tiab, qui a été acceptée, et l'élection du nouveau président, M. Berkati, qui a donné son accord. M. Berkati devait, pour se rendre éligible, acheter des actions de la SSPA. M. Meheleb, avec l'accord de tous les actionnaires, lui a offert une action. Malheureusement, M. Berkati... a changé d'avis, refusant d'assumer les responsabilités." Dans sa missive, Tiab souligne aussi que "Berkati n'a aucun droit légal de diriger ou de parler au nom de la SSPA/JSMB. Il a engagé, avec l'aide de certains individus, une polémique sur le déficit du club. Dans le but de protéger le club, et en accord avec tous les actionnaires, nous avons choisi de ne pas interférer dans la gestion, étant donné que Berkati devait recruter des joueurs afin de faire remonter le club en Ligue 1 Mobilis. La vérité est toute autre malheureusement ; au mois de juillet 2014, le club était sans président. À quelques jours du forfait général, M. Berkati a refusé de prendre ses responsabilités. À trois jours de la date butoir, j'ai dû signer l'engagement du club en Ligue 2 Mobilis. M. Berkati a tenté de bloquer le club, il voulait la dissolution de la SSPA afin de ne pas avoir à rembourser les comptes courants : 13 milliards des Tiab, 1 milliard 300 de Batouche, 1 milliard de M. Mehleb, plus le prix de cession des actions de la SSPA.Tous les actionnaires se sont opposés à la dissolution pour ne pas provoquer la mort de la JSMB. M. Berkati, la JSMB est la propriété exclusive de la ville de Béjaïa et de ceux qui ont acheté des actions. Vous n'êtes rien, vous n'apparaissez sur aucun document". S'agissant des dettes, Tiab étale enfin : "M. Berkati, vous évaluez le montant à 40 milliards de centimes ; vous tenez compte du capital social de la SSPA de 20 milliards non entièrement versé et que le club a consommé en ajoutant les apports des associés ; la famille Tiab, l'apport de la famille Batouche, de Meheleb Zoubir. La seule dette non évaluée est la dette fiscale que nous avons en commun avec la majorité des 32 clubs algériens. Je rappelle à votre souvenir les 400 millions de la dette de la caisse de Sécurité sociale que vous avez refusé d'honorer pendant votre direction et que j'ai dû payer en 2015 pour ne pas pénaliser le club sans vous soucier des conséquences. Je vous rappelle aussi, M. Berkati, que lors de l'AG du 17 juillet 2014, vous avez exigé l'effacement de la dette de 13 milliards de la famille Tiab, ce que l'ensemble des actionnaires ont refusé. M. Meheleb vous a expliqué que nous avions une dette d'honneur envers cette famille et, pour l'instant, il ne réclamerait pas le remboursement. Votre vœu, M. Berkati, est de vous accaparer le club fétiche doyen de la Kabylie sans que cela vous coûte de l'argent." A. H.