Plusieurs parents d'étudiants se sont plaints du système de notation adopté par l'université Abou-Bekr-Belkaïd de Tlemcen. Dans ces plaintes, il est soulevé certaines lacunes à caractère déontologique en matière d'examination avec l'absence et non-respect de codification dans la notation aux examens du master one anglais. Déjà au terme du premier semestre, le système d'examination codé des épreuves écrites devait pourtant garantir une neutralité et une objectivité dans la notation des étudiants méritants, au sens où les plus studieux s'affirmeraient parmi les meilleurs. Certains professeurs ont rendu aux étudiants des copies annotées sans notes, pour visionnage et sans corrigé type, avec entre leurs mains la liste codifiée personnalisée des étudiants (notes au crayon), en vue de marquer la note définitive, une fois l'étudiant concerné repéré, ce qui devient subjectif. Fréquemment, les professeurs ont eu même le loisir de modifier à la hausse des notes après protestation de certains étudiants. Au terme du second semestre, au grand étonnement, le système d'examination des épreuves écrites ne fut pas codé, ouvrant la porte à un favoritisme insolent. Beaucoup d'étudiants médiocres ont soudainement émergé par rapport aux résultats du premier semestre, car prenant soin de se rapprocher du professeur, mieux notés et donc avantagés dans un système d'examination faisant fi de la déontologie. Cette pratique se révéla plus pénalisante chez les étudiants si d'aventure ils optaient pour un autre professeur plus coté ou compétent pour leur choix du sujet de mémoire master 2. Elle va jusqu'à entraver le cursus des étudiants méritants à aspirer à devenir doctorants. Sélectionne-t-on les médiocres à postuler doctorants ? A. B.