M'Kira (Tizi Ouzou) : Des familles sinistrées interpellent le wali Des familles sinistrées des intempéries de l'hiver dernier sont dans le dénuement absolu. Elles ne savent plus à quel saint se vouer. Elles ne voient comme dernier recours que l'interpellation du wali de Tizi Ouzou. En effet, il semblerait que toutes leurs démarches aussi bien auprès de l'APC que la daïra sont restées vaines. "Nous avons frappé à toutes les portes. Même le maire que nous avons sollicité pour dépêcher une commission sur place ou alerter le CTC pour nous faire des enquêtes n'a pas voulu nous répondre favorablement prétextant que cela ne relevait pas de ses prérogatives", nous a confié un père de famille de sept enfants lequel est hébergé temporairement par des oncles maternels au village Ivahrizène. Ironie du sort, ce père avait échappé en 1974 un gigantesque glissement de terrain qui avait touché Ihatallène, son village natal. Et quarante et un ans après, il a failli mourir en compagnie de toute sa famille sous son habitation menacée par un glissement. "Nous sommes alors dans l'obligation d'aller à la rencontre du premier magistrat de la wilaya car il est le seul qui prendra en charge notre doléance", a ajouté le même interlocuteur. Ces maisons sont toujours sous la menace d'effondrement d'autant plus que des terrassements et des fouilles y ont été réalisés en amont par des tierces personnes. D'ailleurs, on croit savoir que la justice aurait été saisie à l'encontre de ces dernières. Notons enfin que plus de cinquante familles touchées par les intempéries de 2012, après maintes démarches et interpellations des services concernés, se trouvent toujours dans une situation similaire, sans aide et sans prise en charge de l'Etat. O. Ghilès Une première au CHU de BéjaIa : Réalisation totale de prothèses du genou et de la hanche Une première au centre hospitalier universitaire de Béjaïa. L'équipe de chirurgie orthopédique et traumatologie dirigée par le Dr Mahdi Nadir en collaboration avec le Dr Boussaâd Mohamed a réalisé avec pour la première fois une prothèse totale du genou (PTG) et de la hanche (PTH), a indiqué la cellule de communication du CHU. Ces prothèses ont été réalisées respectivement sur une patiente de 75 ans souffrant d'une gonarthrose (arthrose du genou) et sur un patient de 58 ans qui présente une coxarthrose (arthrose de la hanche gauche), a-t-on précisé. Une avancée dans ce domaine de chirurgie au CHU de Béjaïa et qui évitera ainsi aux patients nécessitants des déplacements fastidieux et coûteux. H. Kabir