Depuis quelques années, les automobilistes et les citoyens de la ville de Aïn El-Hammam n'arrivent plus à trouver une solution au problème de stationnement. Avec la multitude de véhicules et surtout de fourgons de transport, la ville suffoque au quotidien et souffre le martyre car elle n'offre pratiquement pas d'aires de stationnement ou d'arrêts même temporaires pour les automobilistes, malgré les quelques expériences plus ou moins adaptées qui ont été tentées ces dernières années par les autorités. Ainsi les commerçants tout comme les riverains affichent souvent leur mécontentement face aux nombreux transporteurs des lignes d'Iferhounène, Abi Youcef et Illiltène en raison des arrêts prolongés aux abords des rues et des ruelles qui entravent leurs activités commerciales et la circulation. "Ici, nous sommes pour la grande majorité des commerçants, des fonctionnaires ou des résidents de Aïn El-Hammam et nous sommes contraints de garer nos véhicules loin de nos lieux de travail et de nos domiciles et les jours de marché, les samedis et les mardis, il faut se lever tôt pour trouver une place de stationnement", nous dira Mohand, gérant d'une boîte de communication. Et si le manque d'aires de stationnement plaide pour la construction de parkings à étages, les transporteurs privés n'ont pas trouvé mieux que de poser, au vu et au su de tout le monde, des caisses en plastique le long des arrêts afin de pérserver l'espace qui leur a été réservé. Avec le foisonnement de véhicules en cette période de Ramadhan et les émigrés qui arrivent en ce début de saison estivale, circuler à travers la ville relève d'un véritable calvaire, ce qui ne fait qu'accentuer la tension en ces jours de jeûne et de grosses chaleurs. L B.