Une ville culminant à 927 mètres étouffe sous le poids de la circulation. Jadis agréable à visiter, Larba Nath Irtahen est devenue un véritable enfer pour les automobilistes qui la traversent ou qui s'y rendent. Et pour cause, la circulation du fait du nombre grandissant de véhicules et l'étroitesse de ses ruelles, la ville est devenue tout simplement infernale. La ville de Larbaâ Nath Irtahen qui tient son nom « Larbaâ », du chiffre quatre en arabe, en rapport avec le mercredi, 4e jour de la semaine, jour du marché hebdomadaire ou encore des quatre tribus qui composaient la région, à savoir At Akerma, At Irjen, At Ousammer et Ath Oumalou « Irathen » est aujourd'hui une destination à déconseiller pour ceux qui veulent rallier la haute Kabylie notamment Aïn El Hammam et ses environnants. Une ville qui est la pestiférée des automobilistes de Ain El Hammam, Ifferhounène, Abi Youcef, qui lui préfèrent désormais Mekla ou Boubhirt plus pratiques et surtout plus fluides à traverser. Mieux de par sa configuration actuelle, son relief et l'anarchie qui caractérise son urbanisme, aucune solution de rechange, à même de soulager le centre urbain du flux, n'existe au grand dam de la population locale qui subit sans broncher. « Nous ne pouvons établir aucun plan de circulation capable de solutionner ce problème de bouchons », dira un élu. A cela s'ajoute l'incivisme des automobilistes dont certains n'en font qu'à leur tête en stationnant même en seconde file le long de la rue principale au motif que c'est un sens unique, vous avez là tous les ingrédients pour repousser votre envie de vous rendre à Larbaâ Nath Irtahen ou d'y transiter.