Constatant la mauvaise qualité des travaux réalisés, Boudjemaâ Talaï a fermement demandé à ce que les nombreuses malfaçons et les imperfections soient corrigées dans les meilleurs délais, ceci en fixant la livraison définitive de l'infrastructure à septembre 2015. En visite d'inspection sur le site de la nouvelle aérogare d'Annaba, hier, Boudjemaâ Talaï, ministre des Transports, a carrément laissé exploser sa colère devant le retard que connaît ce projet, dont le taux d'avancement des travaux stagne à 90%, alors qu'il été officiellement lancé en juin 2006. L'absence des cadres et même des travailleurs de l'entreprise maître d'œuvre sur le chantier au moment de son passage a ajouté à la fureur du ministre, qui a exigé des responsables locaux qui l'accompagnaient que les mesures les plus sévères soient prises à l'encontre de celle-ci pour ces défaillances, qu'il a qualifiées d'intolérables. Constatant la mauvaise qualité des travaux réalisés, Boudjemaâ Talaï a fermement demandé à ce que les nombreuses malfaçons et les imperfections soient corrigées dans les meilleurs délais, ceci en fixant la livraison définitive de l'infrastructure à septembre 2015. Cette nouvelle aérogare pour laquelle une enveloppe de 240 milliards de centimes a été dégagée à ce jour, après maintes réévaluations, se déploie sur 12 000 m2. L'infrastructure, qui comporte huit salles d'embarquement pour les vols internationaux et domestiques, pourra accueillir 700 000 passagers par an dans un premier temps, avant de passer à 1 500 000 passagers, après les aménagements prévus. Dans la nouvelle gare routière, deuxième point figurant au programme de sa visite, le ministre s'est, au contraire, félicité de la qualité des travaux en rappelant, toutefois, le respect des délais fixés pour sa livraison, avant de la mettre à la disposition des usagers dans les meilleures conditions possibles, tout en désaffectant la gare routière de Sidi-Brahim, devenue obsolète et trop exiguë. Boudjemaâ Talaï s'est ensuite rendu au port autonome d'Annaba où il a été informé des différentes phases de l'opération de dragage des bassins qui a été confiée en décembre 2014 à une entreprise étrangère sous l'égide de la Direction des travaux publics de la wilaya, achevée en avril dernier. Prenant la parole en la circonstance, il devait confirmer l'utilité d'une telle opération, qui n'avait plus eu lieu au niveau des bassins du port maritime et du cercle d'évitage depuis au moins 30 ans et qui a permis au final de rétablir ceux-ci à leurs cotes nominales. "Ce qui devrait permettre, d'une part, de contribuer au renforcement de l'attractivité de cette structure vitale dans la vie socioéconomique de la wilaya, dans le commerce maritime national et international, et, de l'autre, dans l'augmentation de la taille des navires pouvant accoster le port d'Annaba", assurera le ministre. A. A