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9e partie
Les regrets ne changent rien
Publié dans Liberté le 13 - 07 - 2015

Résumé : Fethi se fâche avec sa mère qui ne veut pas entendre parler de son mariage. Il décide de ne pas rentrer à la maison tant qu'elle n'aura pas changé de sentiments envers Ibtissem qu'elle ne connaît même pas. Elle lui envoie sa sœur pour tenter de le raisonner, mais c'est peine perdue...
- Tu es vraiment sûr qu'elle viendra aujourd'hui ?
- Oui, répond Ibtissem tout en continuant à se maquiller. Et elle tient à ce qu'on se marie cet été, donc dans deux mois !
- Et tes études ?, s'inquiète à nouveau Yamina. Tu ne vas pas les abandonner ?
- Sois rassurée maman ! Je les poursuis tout en étant mariée... Fethi me donnera un coup de main lors des examens ! Il tient à ce que j'aie une vie professionnelle ! Cela m'évitera de me bagarrer avec sa mère durant son absence !
- Ça, je veux bien le croire !, soupire Yamina. Jamais elle ne te pardonnera de lui avoir pris son fils !
Mais Ibtissem n'en a cure. Quand Houria vient une demi-heure plus tard, elle l'accueille chaleureusement, découvrant qu'elle pouvait être hypocrite. Elle la conduit au salon et la laisse avec sa mère un bon moment avant de leur apporter du café. Elle leur sert et dépose des gâteaux devant elles. Elle s'apprête à quitter le salon quand sa future belle-mère lui demande de rester.
- Fethi m'a dit que le mariage est prévu pour cette année ! Pourquoi êtes-vous si pressés ? Y aurait-il quelque chose que j'ignore ?
Ibtissem la regarde sans comprendre. Elle ne voit pas où elle veut en venir, mais sa mère si. Cette dernière s'est levée, furieuse. Elle s'en prend à Houria.
- Comment osez-vous insinuer que ma fille n'est pas pure ? Qu'elle est peut-être enceinte ?
- Si l'idée vous est venue à la tête, c'est parce que vous savez qu'elle en serait capable !, rétorque Houria. Avec elle, il faut s'attendre à tout !
- Demandez à votre fils de passer me voir ! Je ne veux plus avoir affaire à vous...
Ibtissem devine que la mère de Fethi veut un conflit entre elles, tout cela pour gâcher leur mariage.
- Laisse-la dire maman ! Elle veut nous créer des problèmes mais on n'entrera pas dans son jeu ! Elle peut insinuer ce qu'elle veut !
- Comment pourras-tu vivre heureuse avec Fethi alors que vous habiterez avec une sorcière ? Il n'est pas trop tard pour bien faire !
Mais Ibtissem est sûre de ses sentiments, tout comme Fethi. Le mariage est prévu à la mi-juillet, dans un mois et demi. Le temps juste de tout préparer, le temps pour Ibtissem de terminer son dernier module et d'aller récupérer les résultats de fin d'année. Puis il lui faudra louer une robe de mariée et d'autres, peut-être, pour s'exhiber durant la fête. S'il ne tenait qu'à Ibtissem, elle se marierait en jean et le problème serait réglé.
Mais elle doit se plier aux traditions pour faire plaisir à sa mère et pour clouer le bec à d'autres.
Comme convenu, le mariage est fêté dans une salle du quartier, ce qui permet à leurs familles et leurs amis de se déplacer sans problème. Tout se passe dans la bonne humeur, même si le sourire de Houria ressemble souvent à une grimace...
Le lendemain matin, ils partent en lune de miel à Aïn Témouchent. Ils y restent quelques jours. Ibtissem doit se préparer pour la rentrée et assister aux rattrapages. Elle n'avait pas réussi le dernier examen avant les vacances. Avec un peu de chance, elle pourrait l'améliorer. Elle aura ainsi deux ou trois points de plus. Elle pourra préparer sa licence cette année. Mais il faut qu'elle se concentre. Chose très difficile en la présence de sa belle-mère qui profite du moindre prétexte pour la déranger dans son travail.
- Et le déjeuner, à quelle heure vas-tu le préparer ?
- Fethi apportera une pizza en rentrant, répond Ibtissem, faisant un grand effort pour garder son calme. Et des fruits, je ferais une salade de fruits pour le dessert !
- Tu n'as pas fait le ménage comme il se doit ! Le parterre doit être frotté chaque jour !
- Je suis en plein examen... Le ménage, je le ferai plus tard !, soupire Ibtissem en se levant du bureau où des livres et des classeurs étaient ouverts. Maintenant j'aimerais que tu me fiches la paix !
- C'est quoi cette façon de me parler ?, s'écrie Houria, mettant hors d'elle sa jeune belle-fille. Un peu de respect !
Mais Ibtissem ne peut plus écouter la voix de la raison. Sa belle-mère lui cherchait noise depuis leur retour. Au début, elle avait bien voulu faire comme si de rien n'était. Mais maintenant qu'elle avait repris les cours, elle ne se laissera pas faire. Sa belle-mère fera tout pour qu'elle échoue dans ses études. Si elle pensait pouvoir y parvenir, c'est qu'elle ne connaît vraiment pas Ibtissem. Celle-ci l'attrape par la dentelle de sa robe et la secoue deux fois, sans la lâcher.
- Ecoute vieille grincheuse ! Soit tu me fiches la paix, soit je pars avec ton fils... Et tu peux être sûre de ne pas le revoir avant longtemps ! Tu as compris ?
- Oh ! Oh !
A peine qu'Ibtissem la libère qu'elle se met à crier comme si elle avait reçu des coups. Toute cette mise en scène pour que les voisins apprennent que rien ne va chez elle, depuis qu'elle a Ibtissem pour belle-fille. Et comme elle crie encore longtemps, Ibtissem sort son sac de son armoire et s'habille. Elle ne va pas rester ici plus longtemps. Cette guerre est insupportable. Il ne lui reste plus qu'à rentrer chez ses parents. Elle en profitera pour mieux se concentrer sur son examen et aussi pour voir si Fethi tient vraiment à elle et surtout s'il va la croire elle ou sa mère !

(À suivre)
A. K.


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