Des paramédicaux dans le flou quant à leur recrutement et un DSP qui tente de les rassurer. Les agents paramédicaux qui ont suivi des stages de formation dans des écoles privées ont demandé à la direction de la santé de la wilaya de Aïn Témouchent de tenir sa promesse pour leur recrutement dans des postes de travail permanents. Ces derniers, originaires de Hammam Bou-Hadjar, ont indiqué qu'ils rencontrent des obstacles au niveau de l'établissement hospitalier de Béni Saf qui refuse de réceptionner leurs dossiers administratifs. Ils ont été informés par l'EPSP de Hammam Bou-Hadjar qu'ils ont bénéficié de postes d'emploi et qu'il y a lieu de déposer leurs dossiers à Béni Saf. "Cependant, ce sont des agents paramédicaux issus de la ville de Béni Saf qui ont été privilégiés à notre détriment. Depuis, c'est le flou total", a expliqué l'un des agents. De son côté, Mokhtar Harache, directeur de la santé et de la population de la wilaya de Aïn Témouchent, qui est intervenu dimanche à la radio locale, a révélé que l'établissement en question n'a pas déclaré les agents paramédicaux qui exerçaient dans le cadre du dispositif de l'Anem au niveau de son établissement, ce qui a posé problème. Toutefois, il a tenu à rassurer les concernés que tous les agents inscrits sur les listes seront recrutés à l'hôpital de Béni Saf ou celui d'El-Amria qui ouvrira ses portes prochainement. Il a indiqué que 150 postes de travail réservés aux stagiaires qui ont suivi des stages dans des écoles paramédicales privées sont disponibles. "Contrairement aux autres établissements qui n'ont pas rencontré de problème, l'EPSP de Béni Saf, qui a bénéficié de 37 postes à pourvoir, n'a pas déclaré 15 de ses agents paramédicaux qui sont originaires de la ville de Béni Saf et qui exercent dans le cadre de l'Anem. Ils sont donc prioritaires, et les 22 autres qui ont été recrutés sont issus de la ville de Hammam Bou-Hadjar. Il ne reste que 12 autres agents qui feront l'objet d'une affectation au nouvel hôpital d'El-Amria, ce qui résoudra définitivement le problème", a précisé M. Harache. M. L.