Décidément, dans l'entourage du Ghali de Mascara, on cultive à merveille la désinformation, puisque, intentionnellement, le mystère relatif aux nouvelles recrues susceptibles de renforcer la formation drivée par Abdellah Mecheri demeure toujours. En effet, dans un premier temps, le président Djamel Arif a fait état de l'arrivée de deux africains, l'un du Nigeria âgé de 20 ans et l'autre Ivoirien de 21 ans, tous deux évoluant en attaque. Finalement, ce sont trois africains qui ont débarqué dans la capitale de l'Emir et identifiés comme étant tous d'origine nigériane. Or, il s'est avéré, selon les informations communiquées par la direction, que deux sont Nigérians et répondent aux noms de Bakari, âgé de 16 ans, et Osoata, 23 ans, tandis que le troisième est congolais et porte le nom de Bounkoulou, âgé de 23 ans. L'arrivée de ces hôtes a coïncidé avec les mauvaises conditions climatiques qui ont empêché les joueurs de s'adonner aux séances d'entraînement et, par ricochet, permettre à ces éléments de démontrer leurs capacités. De ce fait, l'entraîneur Mecheri doit patienter encore pour porter un jugement sur la valeur de ces nouvelles recrues et se prononcer, de manière définitive, à l'issue des tests qui leur seront soumis. Dans ce contexte, la direction technique du club a programmé un match amical face à l'espérance de Mostaganem sur la pelouse en gazon synthétique du stade Meflah-Aoued, match qui avait suscité la curiosité des supporters qui s'y sont rendus en masse pour découvrir les nouveaux venus. En effet, au-delà du résultat (défaite du GCM), Mecheri a eu l'occasion de voir à l'œuvre les trois africains, d'un côté, et de l'autre, faire tourner son effectif, car force est de reconnaître qu'il n'a pas eu le temps de juger tous ses joueurs. Au sujet de ces trois africains, le coach Abdellah Mecheri estime qu'ils n'ont pas bénéficié des conditions appropriées pour se mettre en évidence et démontrer leurs capacités : “Ces joueurs ne m'ont pas convaincu, mais ils méritent qu'on leur accorde une seconde chance. Néanmoins, je serai fixé d'ici à la fin de la semaine pour trancher. S'ils donnent satisfaction, je serai le premier satisfait car mon équipe souffre de l'absence d'attaquants de métier. Il faut savoir être patient et ne pas porter un jugement hâtif, d'autant plus qu'il s'agit de jeunes sensibles au trac, à la pression et à la peur de mal faire. Néanmoins, ces éléments doivent mériter notre confiance et accepter la concurrence.” Dans les milieux sportifs de la ville, toutes les discussions gravitent autour de la prestation de ces africains et chacun y va de son point de vue. A. B.