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"On ignore encore la véritable source des décès"
Mustapha Zebdi, Président de l'APOCE, à "Liberté"
Publié dans Liberté le 20 - 07 - 2015

"Nous sommes en contact permanent avec les familles des victimes et je peux assurer que les échantillons des restes alimentaires qu'elles nous ont remis ne montrent pas que le produit supposé être la cause des décès en est la véritable source", nous a déclaré, hier, Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection des consommateurs (Apoce).
Visiblement courroucé par la situation avec l'enregistrement d'une troisième victime à Batna, notre interlocuteur défie le ministère de la Santé et réclame l'envoi d'une commission d'experts pour déterminer, avec exactitude, le produit incriminé. "Le produit mis en cause est un pâté fait en Algérie (cachir avarié). Mais nos analyses prouvent qu'il n'est pas à l'origine de la maladie. Comment les médecins peuvent-ils déclarer avec certitude qu'il s'agit de botulisme ?", s'interroge-t-il.
Et de poursuivre : "Aucune étude épidémiologique complète n'a été menée par les services concernés". Le président de l'Apoce révèle que "toutes les tentatives pour rentrer en contact avec le ministère de la Santé se sont avérées vaines" et réclame "des preuves scientifiques" dénonçant "une défaillance dans la recherche".
L'Institut Pasteur, selon les informations rapportées par les médias, aurait assuré que "les résultats des analyses bactériologiques réalisées sur des échantillons de cachir sont
positifs. Il s'agit bien de botulisme", tout comme l'avait conclu le laboratoire de Batna dans une première étude. Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière l'a affirmé, de son côté, la première semaine du mois en cours lors d'une visite dans la région. Zebdi n'écarte pas deux hypothèses qui se tiennent et explique : "Soit on n'a pas mené une étude complète, soit les prélèvements n'ont pas été faits sur le produit qu'il faut mais ça reste intriguant que nous ne puissions pas arriver aux mêmes résultats."
Il reste convaincu, dans tous les cas de figure, que "la situation a été et reste mal gérée par les autorités compétentes" et déplore qu'"on puisse banaliser ainsi la situation". Il prévient, d'ailleurs, contre de graves répercussions : "C'est un véritable climat de malaise et de suspicion qui s'installe chez les citoyens autant qu'en milieu hospitalier. Dès qu'il s'agit d'une quelconque intoxication on en déduit tout de suite que c'est le botulisme. C'est insupportable et inacceptable qu'en 2015 on meurt à cause de la légèreté des uns et la malhonnête des autres". À la question de savoir si l'Apoce compte saisir la justice à ce propos, Zebdi répondra : "Rien n'est à écarter mais pour le moment la priorité est de parer au plus urgent et déterminer avec exactitude ce qu'il en est" et insiste sur l'approche qui suppose que "chaque service de prévention doit avoir un protocole détaillé de l'enquête concernant cette situation".
Les toxi-infections alimentaires collectives sont des maladies à déclaration obligatoire pour que les mesures nécessaires soient prises à tous les niveaux...
N.S.


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