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Plages : les racketteurs font de la résistance
Malgré les instructions du wali
Publié dans Liberté le 29 - 07 - 2015


Déliquescence
C'est le grand cafouillage. Entre le ministère de l'Intérieur qui annonce la gratuité des plages et l'abandon des concessions des plages et le ministère du Tourisme qui soumet la décision à l'appréciation du wali, la cohésion ne semble pas de mise. Cette cacophonie dans le discours officiel n'est pas restée sans effet sur le terrain. En effet, dans nombre de plages à l'échelle du territoire national, certaines en cette fin juillet ne sont pas gratuites, contrairement au discours officiel. Des racketteurs imposent leur loi aux estivants. Tout est payant : parasols, transat, tables, chaises. Pas seulement. Les prix restent prohibitifs. Et l'Etat est absent. Du coup, les estivants qui espéraient que les choses allaient changer en cet été 2015 sont de nouveau victimes de ce business des plages illégal. Encore une fois, l'Etat montre non seulement son incapacité à organiser la gestion des plages mais la déliquescence de ses institutions concernées par le respect du droit du citoyen à une plage propre et gratuite. Du coup, insécurité, insalubrité, problèmes de circulation, manque de parkings dissuadent une partie des citoyens de fréquenter les plages algériennes. Cela a un coût. Une bonne partie de la population préfèrent des vacances en Tunisie, au Maroc ou, pour les plus fortunés, l'Espagne, la Grèce, la Turquie ou les destinations exotiques : Thaïlande, Malaisie, les Caraïbes... Un transfert de devises non compensé par l'afflux correspondant des Algériens résidant à l'étranger, causé par le manque d'infrastructures hôtelières, né de multiples freins bureaucratiques à l'investissement touristique. Tout se passe en Algérie comme si nos gouvernants ne veulent pas que la grande masse des Algériens profite des plages locales. Les changements à la tête des institutions n'ont guère arrangé les choses : la police des plages a disparu, victime de la discontinuité des politiques publiques. Résultat des courses : l'insécurité plane sur une partie de la côte. Dans ces zones de non-droit, aucun agent de l'Etat n'est instruit pour protéger les citoyens contre le diktat des racketteurs. Ailleurs, la séparation est nette entre la partie de la plage gratuite pour tout estivant et la partie payante en contrepartie de services contrôlés par les agents de l'Etat. Dans nombre de plages en Algérie, tout l'espace public est payant. Seules nouveautés : la distribution gratuite de parasols, de tables et chaises dans plusieurs sites balnéaires de la capitale et l'ouverture de plages gratuites à El-Kettani et aux Sablettes. Mais cette pratique à encourager n'est pas généralisée à l'ensemble du littoral. Cette situation confirme encore une fois l'absence de l'Etat. L'insécurité actuelle n'est pas étrangère à ce phénomène. Faut-il que les citoyens s'insurgent pour que nos gouvernants passent des paroles aux actes ?
Par K. R.
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