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Qui a dit que les plages étaient gratuites ?
Même les hôtels touristiques privatisent ces espaces
Publié dans La Tribune le 20 - 07 - 2011

De notre correspondant à Oran
Samir Ould Ali
Contrairement aux déclarations rassurantes et annuelles des pouvoirs publics à la veille de chaque saison estivale, l'accès aux plages oranaises reste payant et, lâchés par les autorités locales, les estivants ne peuvent qu'obtempérer sous peine de sérieux problèmes. A l'entrée de la belle plage de Mers El-Hadjadj (ex-Port aux Poules), située entre Oran et Mostaganem, le visiteur peut lire sur un panneau cette annonce engageante : «Plage gratuite.» Une fois la plaque dépassée, l'estivant doit pourtant s'acquitter de deux taxes : D'abord, 100 DA, contrairement aux 50 dinars des années précédentes, pour le ticket du parking (les augmentations, ce n'est pas que pour les fonctionnaires de l'Etat) et 500 DA pour un parasol, une table et quatre chaises s'il veut s'installer dans un endroit plus ou moins propre. Autrement, s'il préfère s'asseoir sur le sable pour ne pas débourser, il a tout loisir de partir à la recherche d'un espace qui n'aura pas été investi par les plagistes. Ce qui équivaut à une petite surface, peut-être accidentée, probablement sale, située dans quelque recoin de la plage. Ailleurs, la situation peut être différente mais toujours au détriment de l'estivant. Aux Andalouses, une place au parking vaut même les 100 dinars mais l'assortiment parasol-table-chaises est proposé-imposé à 600 dinars et, là aussi, si le vacancier préfère conserver son argent, il doit se résoudre à quitter les meilleurs espaces squattés par des plagistes sourcilleux, qui se sont évidemment arrangés pour occuper la majeure et meilleure partie de la plage, contrairement aux seuls 30% spécifiés par le contrat de concession passé avec la commune, le reste devant théoriquement être gratuit. Et ce qui est appliqué aux Andalouses l'est également dans les autres plages de la Corniche-Ouest qui accueille quotidiennement des milliers d'estivants venus des différentes régions du pays et de l'étranger. En dépit de la loi et des autorités, les plages sont payantes et personne ne pourra rien y changer. Plus grave encore, les hôtels touristiques «privatisent» les plages qui se trouvent sous leurs fenêtres et font payer les visiteurs qui
désirent y accéder en leur imposant leur propre équipement de plage. Autrement dit, pour se baigner dans telle plage se trouvant devant tel hôtel de la Corniche oranaise, l'estivant doit payer, outre les 100 DA pour le parking, 600 ou 800 dinars par personne pour bénéficier d'un espace -censé être gratuit – un parasol, une table et une chaise. Le diktat des gardiens de parking, des plagistes et des hôtels se pratique au vu et au su de tout le monde, y compris des autorités chargées de la protection du citoyen. Pourtant, aucune intervention n'est signalée nulle part et les estivants continuent d'être spoliés de leurs droits les plus élémentaires et de subir les mensonges éhontés sur une supposée gratuité des plages. Quant aux plus démunis qui ne peuvent se permettre pareilles dépenses et ceux qui veulent fuir les taxes de l'arbitraire, il ne reste que la possibilité de se rendre dans les plages interdites, avec tout ce que cela implique comme risques d'accidents. Ce qui ne veut pas dire qu'ils éviteront le diktat des gardiens de voitures ou des plagistes.
La plage de Aïn Franine – Corniche-Est, en direction de Kristel – est là pour le rappeler : à Oran, on paie même pour les plages interdites à la baignade.


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