Décidé plus que jamais à prouver à toute l'Algérie du football qu'il n'avait rien perdu de sa superbe et qu'il mérite bel et bien de porter le célèbre maillot jaune et vert de la JS Kabylie. La nouvelle recrue de Moh Chérif Hannachi, Daoud Bouabdallah, sera dès samedi prochain à pied d'œuvre à Tizi Ouzou. L'ex-baroudeur d'El Hamri compte d'ailleurs bien s'intégrer très rapidement au sein de sa nouvelle équipe et de se préparer assidûment et d'arrache-pied pour être fin prêt le jour “J”. Le néo-kabyle ne pourra, à ce sujet, pas prendre part ni au match de coupe de ce week-end face au CRB, ni aux deux premières manches de la phase retour du championnat face respectivement à l'ASO Chlef et à l'USM Blida. “J'ai joué mon dernier match sous les couleurs de l'Espérance de Tunis le 22 décembre 2004. Et d'après les lois et réglementations en vigueur, je ne serai qualifié pour une rencontre officielle avec mon nouveau club qu'après l'expiration d'un délai d'un mois, à compter de la date de mon dernier match à l'étranger”, devait nous souligner sur ce point le principal intéressé qui devrait ainsi faire son entrée le 25 du mois en cours, face aux Sang et Or du NAHD. Mais si du côté du stade du 1er-Novembre l'on se réjouit déjà du plus certain que le punch et l'efficacité de Daoud B. apporteront, à coup sûr, à l'avant-garde kabyle, à Oran, la signature du témouchentois en faveur de la JSK a été perçue comme “un autre échec” de Meziane Mourad. Le désaveu est d'autant plus grand qu'il émane cette fois-ci de personnes très proches du président mouloudéen et des sociétaires du MCO. Même l'attaquant émigré, nommé Zouaoui, que le public hamraoui a découvert lundi après-midi à l'occasion de la rencontre amicale face au SAM, n'a pas réussi à atténuer la déception des “socios” mouloudéens, vu qu'il a été l'auteur d'une prestation quelconque, qui ne restera sûrement pas dans les esprits de ceux qui ont suivi les 45 dernières minutes de la dite joute. Certains sont même allés jusqu'à affirmer (déjà !) qu'“il n'apporterait rien à l'attaque mouloudéenne et qu'il ne valait point les 250 millions qu'il aurait exigé comme prime de signature”. A. K.