En Egypte, le football est toujours une affaire nationale. Donc d'état. La commission ministérielle, installée il y a quelques semaines par les hautes autorités sportives, a conclu à la nécessité d'embaucher un entraîneur étranger à la tête de la sélection de football. La fédération a retenu trois candidatures : l'allemand Bucker, ancien coach du club d'El-Ismaïlia, le franco-polonais Henri Kasperczak, ancien entraîneur de la Tunisie, et le portugais Umberto Coelho, anciennement à la tête de l'équipe nationale du Maroc. Le nom du successeur de l'italien Marco Tardelli, démis de ses fonctions en octobre dernier suite à une défaite face à la Libye (2-1) en éliminatoires de la Coupe du monde, sera connu le 15 janvier. En cas de désaccord, Hassan Chehata, une des grandes figures du football égyptien, continuera à assurer l'intérim.