Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mohamed Kerbadj a révélé à Liberté que les contrôles seront élargis à toutes les rencontres de la L1 et L2 et même amateur après n'avoir concerné que quelques matches à chaque journée de la compétition. "Suite à l'affaire Belaïli, nous avons décidé d' élargir les contrôles anti-dopage à l'ensemble des rencontres des clubs professionnels, L1et L2 et même amateur" confie-t-il à Liberté. Cependant , Kerbadj refuse de parler d'un nouveau plan de lutte contre ce fléau. "Il est vrai que dans la foulée de l'affaire dite Belaïli, des gens s'interrogent sur les nouvelles mesures que prendra la LFP pour s'attaquer à ce mal qui ronge le football, il n'y aura aucun mesure exceptionnelle à ce sujet, notre structure continuera à procéder au contrôle anti-dopage comme elle l'a toujours fait, en procédant à chaque fois au tirage au sort des joueurs qui seront contrôlés, probablement la seule nouveauté est l'élargissement de cette mesure à l'ensemble des clubs de la ligue professionnelle. En effet, auparavant, on contrôlait quatre ou cinq clubs, à l'avenir on va durcir les mesures pour s'attaquer à ce fléau et débusquer les trafiquants, on ne tolérera plus ce genre de trucs dans notre championnat, on va sévir pour éviter que d'autres cas comme celui de Belaïli surviennent à l'avenir. Il ne faut oublier qu'il y va de la crédibilité de notre football national, il faut qu'on s'attaque à la racine de ce mal" révèle à Liberté Mahfoud Kerbadj qui note au passage que la LFP a toujours procédé au contrôle des tests anti-dopage même au niveau de la division amateur : "Notre politique de lutte contre le dopage ne se limite pas uniquement aux deux ligues professionnelles, même en division amateur, on sévit, la preuve la saison passée, lors du match NARBR-JSJ qui s'est joué à RéghaIa, on a procédé à un contrôle anti-dopage, la saison passée, on a enregistré un cas de dopage d'un joueur de l'USMO, c'est vous dire qu'on a toujours fait notre travail convenablement, nous n'avons pas attendu le cas Belaili pour commencer à contrôler les joueurs, on dispose d'un programme riche qu'on applique sur le terrain depuis notre élection il y a quelques années. je ne suis pas de ceux qui font des actions conjoncturelles, je préfère m'étaler dans le temps pour que l'action soit concrète et efficace" ajoute le patron de la LFP qui revient sur le cas de Youcef Belaïli en réitérant ses propos. "Je ne comprends pas pourquoi les gens veulent spéculer sur une affaire claire comme de l'eau de roche, le joueur en personne reconnaît devant la commission médicale qu'il a consommé un produit dopant et qu'il refuse l'analyse de l'échantillon B, tout ça est consigné sur un procès-verbal qu'il a lui-même paraphé, est-ce qu'il y a une chose plus claire que ça ? Lors du match USMA-CSC, il a été tiré au sort lui et Meftah, on a procédé au contrôle anti-dopage, on attend toujours les résultats, je dis à ceux qui veulent semer le doute, que ce n'est pas Kerbadj qui a suspendu Belaïli, en tant que président de la LFP, j'ai repris le communiqué publié sur le site internet de la FAF que j'ai répercuté sur le site de la LFP, je ne sais vraiment dans quel monde nous vivons ? Le joueur en personne reconnaît en présence de tout le monde qu'il a effectivement pris un produit dopant, d'autres qui n'ont aucun lien avec cette affaire, tentent de jeter le discrédit sur les instances de football, franchement, c'est à ne rien y comprendre" conclut Kerbadj. R. A.