Un arrêté du ministère de la Défense français, datant du 25 septembre 2015 et publié dans le Journal officiel du 1er octobre, accorde le bénéfice des dispositions de l'article L. 4123-4 du code de la défense (une couverture majorée des risques invalidité et décès) aux militaires participant à des opérations extérieures sur les territoires de la République islamique de Mauritanie, de la République du Sénégal, de la République du Mali, de la République de Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, de la République du Niger, de la Libye, de la République du Tchad, de la République fédérale du Nigeria, de la République du Cameroun et de la République centrafricaine et... de la République algérienne démocratique et populaire. Ces militaires opèrent dans le cadre de l'opération Barkhane, du 1er octobre 2014 au 30 septembre 2016 inclus. L'opération Barkhane s'inscrit dans "une stratégie de forces militaires françaises prépositionnées dans la région du Sahel, en partenariat avec les Etats de la zone. Elle mobilise quelques milliers de soldats contre plusieurs centaines de djihadistes". Jusqu'à présent, il n'a pas été question que l'Algérie accepte la présence de troupes militaires étrangères sur son sol de souveraineté, ni qu'elle engage son armée dans des conflits armés hors des frontières du pays. Le présent arrêté ministériel français affirme bel et bien l'implication dans l'opération Barkhane de l'Algérie, qui serait un pays de repli pour les groupes terroristes.