Du 8 au 15 octobre, l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel organise une panoplie d'activités à la villa Dar Abdellatif qui célèbre aussi ses 300 ans. Pour ce double événement, sont organisés des conférences, des concerts, un défilé de mode et des projections. La soirée d'ouverture aura lieu, ce soir à 19h, au TNA, avec la troupe Destar et les derviches tourneurs de Konya. Dans le cadre de la double célébration : les 300 ans de Dar Abdellatif et les 10 ans de la création de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), une conférence de presse s'est tenue hier, à la villa Abdellatif. Animée par Nazih Berramdane, secrétaire général de l'Aarc, le conférencier est revenu sur la programmation prévue du 8 au 15 octobre, pour ce double anniversaire. "Ces journées seront marquées par plusieurs événements comme des conférences, des spectacles, des expositions et des projections. Elles se dérouleront du 10 au 15 octobre à Dar Abdellatif." Et d'ajouter : "Des ateliers ont été aménagés pour cette manifestation. On peut citer : un atelier de projection, d'expositions, pour la presse..." Concernant l'ouverture des festivités, elle aura lieu ce soir, à 19h, au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, avec la troupe Destar et les derviches tourneurs de Konya (la troupe se produira également le 9 octobre, à 19h, au TNA et le 10 octobre, à 19h, au Palais de la culture Abdelkrim-Dali de Tlemcen). Les organisateurs prévoient pour cette semaine, un menu riche qui propose une exposition de calligraphie de Redha Khouan et une conférence sur l'"architecture Dar Abdellatif" par Moundjia Abdellatif. Il y aura aussi des concerts de Freeklane, Djmawi Africa et Lila Borsali. "Tous les artistes qui participeront à cette semaine se produiront gratuitement. C'est une sorte de reconnaissance pour l'Aarc, qui a aidé énormément de jeunes artistes", a fait savoir Nazih Berramdane. L'Aarc qui a énormément investi dans la production cinématographique, "plus de 100 films de tous genres", présentera une conférence sur le cinéma animée par Tahar Boukella (président du Fonds de développement de l'art et de l'industrie cinématographique (Fdatic). Au sujet du bilan de ces dix dernières années, le secrétaire général a affirmé que "l'anniversaire se poursuivra jusqu'à la fin de l'année. D'ailleurs, nous préparons le bilan de toutes les activités réalisées par l'Aarc. Nous le remettrons d'ici à la fin 2015". En marge de cette conférence de presse, Nazih Berramdane est revenu sur la polémique suscitée par la participation du film de Merzak Allouache, Madame Courage, au festival de Haïfa. "Nous sommes producteurs et coproducteurs de plusieurs films, et même si notre participation est minime, nous avons un droit de regard sur les projections de ces œuvres", a-t-il signalé. Et d'ajouter : "Comme cela a été le cas pour L'Oranais de Lyes Salem. Ce n'est pas une atteinte à la démocratie mais l'Etat finance des films et il a le droit de décider." Au sujet du budget alloué par le ministère de la Culture à l'Aarc, il a informé qu'"il se compose de deux volets : pour le programme annuel nous recevons une certaine somme. Et le 2e volet consiste en la réalisation d'autres projets qu'on présente au ministère et nous faisons aussi appel aux sponsors". D'ailleurs, pour l'aspect économique, il a insisté sur le fait que "ce n'est pas uniquement le ministère qui finance, nous gérons aussi le volet économique avec des particuliers. Aussi, la vente de billets ne couvre pas toutes les dépenses mais nous voulons que l'achat de ces tickets devienne culturel". H. M.