La chef de la mission de l'ONU au Soudan du Sud (UNMISS) a appelé hier à la libération immédiate de ses douze contractuels enlevés par des rebelles et souligné que leur capture pouvait constituer "un crime de guerre". "J'insiste sur le fait que la prise en otage de personnels de l'UNMISS équivaut à une attaque contre l'ONU", a déclaré Margrethe Loj dans un communiqué. "De telles attaques contre les Casques bleus et tout autre personnel (de l'ONU) peuvent constituer un crime de guerre", a-t-elle ajouté. Une centaine de rebelles lourdement armés ont enlevé, lundi, 30 membres de l'UNMISS alors qu'une guerre civile oppose depuis près de deux ans le gouvernement sud-soudanais du président Salva Kiir à une rébellion dirigée par l'ex-vice-président Riek Machar. Dix-huit Casques bleus originaires du Bangladesh ont ensuite été libérés, mais 12 contractuels sud-soudanais sont encore aux mains des rebelles. Le rapt s'est déroulé sur le Nil, au nord de la ville de Malakal, visant une barge transportant du carburant pour des Casques bleus. R. I./Agences