Entre une défaillance technique et acte terroriste, la Russie a affirmé hier qu'elle n'excluait aucune hypothèse, tant l'enquête en cours n'a encore rien révélé sur le crash, samedi matin, de l'Airbus 321 dans le Sinaï, en Egypte. "À présent, on ne peut exclure aucune version, car l'enquête ne fait que commencer. Quelle hypothèse sera considérée comme la principale à mesure qu'avancera l'investigation, nous ne pouvons pas le dire pour l'instant", a déclaré, hier, Dimitri Peskov, le porte-parole du président russe, repris par Ria Novosti. "De toute façon, gloser sur des versions préliminaires, des opinions, des déclarations basées sur rien — c'est totalement incorrect. Nous devons attendre au moins les premiers résultats de l'enquête", a-t-il ajouté, en référence à la revendication de l'organisation terroriste autoproclamée Etat islamique (Daech) de sa responsabilité dans le crash de l'appareil A321. Les Etats-Unis ont, quant à eux, apporté un autre son de cloche en affirmant, via le chef du renseignement James Clapper, qu'il n'y avait "pas de signe pour l'instant qu'un acte terroriste état à l'origine du crash". James Clapper a estimé également "improbable" la responsabilité de Daech dans cette tragédie. Hier matin, la compagnie aérienne Metrojet a affirmé que son appareil était "en excellent état technique", tout en excluant également une erreur humaine, ont repris les agences de presse. L. M./Agences