Un ex-vice président de l'APC de Salah-Bouchaour, une commune déshéritée située à environ 20 km au sud-ouest de Skikda, utilisait le téléphone de son bureau pour de longues discussions téléphoniques vers l'étranger. C'est à la réception par l'APC d'une facture anormalement élevée, soit 160 millions de centimes, qu'une enquête a été ouverte sur l'affaire. Il a été découvert que l'essentiel de ce montant se justifiait par des appels à l'étranger. L'indélicat auteur de ces communications a été formellement identifié. Il faisait partie de l'exécutif, remplacé par un autre élu il y a de cela une année. Le cas a été porté en justice. Les membres de l'exécutif ont été entendus en tant que témoins, mercredi, par un juge d'instruction près le tribunal d'El-Harrouch. C'est là bien entendu un abus caractérisé de biens sociaux d'une collectivité locale.