Un enfant se noie dans un barrage à Aïn Kechra Le corps sans vie de B.M., un enfant de 12 ans, a été repêché dans la matinée de lundi par les éléments de la Protection civile au barrage de Boussiala, érigé entre les frontières des wilayas de Jijel et Skikda. La disparition de la victime, élève en 5ème année moyenne au CEM de Boudoukha dans la commune de Aïn Kechra, à l'ouest de Skikda, a été signalée dimanche dernier. Des opérations de recherche ont été enclenchées pour retrouver sa dépouille, laquelle a été déposée à la morgue de l'hôpital de Skikda.
Les habitants de Djebel Meksen revendiquent Il a fallu que les habitants de Djebel Meksen, dans la commune de Salah Bouchaour, au sud de Skikda, bloquent la RN44, pour que la situation, déjà tendue entre le P/APC et le chef de daïra d'El Harrouch, s'aggrave. Des représentants des citoyens venus dans l'après-midi d'hier au siège de la daïra pour exprimer leurs doléances, rapportent que le chef de daïra a carrément fait chasser le P/APC qui les accompagnait «Il lui a demandé de quitter les lieux immédiatement en proférant des mots plus ou moins injurieux, et ce en présence des membres des services de sécurité et des représentants de l'administration», racontent-ils. Un fait confirmé par notre confrère du quotidien arabophone An Nasr, qui n'a pas échappé lui non plus à la colère de ce responsable. «Il m'a pratiquement fait chasser des lieux lorsque j'étais allé le voir pour recueillir ses appréciations au sujet des doléances des habitants de Djebel Meksen», témoigne-t-il. Ce revirement, comme l'expliquent les habitants de Djebel Meksen, ne devait pourtant pas avoir lieu: «Nous avons accepté de désigner des représentants pour plaider notre cause auprès du chef de daïra, malheureusement nous nous sommes retrouvés les témoins d'une querelle entre responsables. C'était la réhabilitation du tronçon routier menant à notre hameau qui nous importait, pour mettre fin au calvaire que nous endurons, nous et nos enfants. Nous voulions aussi demander au chef de daïra les motifs ayant retardé la tenue d'une assemblée générale de l'association de notre agglomération.» Cette crise couvait, en vérité, depuis les manifestations ayant ébranlé la ville d'El Harrouche il y a quelques semaines, au cours desquelles le chef de daïra a été pris à partie par la population en grogne après l'affichage des listes des bénéficiaires des logements sociaux. Nous avons tenté à notre tour de joindre le P/APC de Bouchaour ainsi que le chef de daïra d'El Harrouche, mais aucun d'eux n'a été joignable durant tout l'après-midi de lundi.