ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : Le Cnes brandit la menace de grève Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) monte au créneau et brandit la menace de grève si les doléances adressées à la tutelle ne sont pas prises en considération. En effet, lors de la session ordinaire de son conseil national, tenu le 31 octobre dernier, le Cnes a donné un ultimatum de 15 jours au ministère de l'Enseignement supérieur pour se pencher sur les préoccupations des enseignants avant de recourir à une grève nationale à partir de la semaine prochaine. Dans une déclaration, qui a sanctionné les travaux et transmise à la presse, le syndicat déplore la situation qui prévaut au sein de l'université et dénonce la politique de la fuite en avant du ministère. Accusant les recteurs et les doyens des facultés d'improvisation et de non-application des lois, le syndicat s'élève contre les pratiques, qu'il juge arbitraires dont seraient l'objet les enseignants en général et ceux affiliés au Cnes en particulier. Il dénonce les poursuites judiciaires contre certains d'entre eux, la traduction d'autres devant les conseils de discipline dans certaines universités et les dépassements subis par les enseignants chercheurs. Le Cnes réaffirme, par ailleurs, "la légitimité" de ses doléances articulées notamment autour de la démocratisation de l'université, le logement, les salaires, les qualifications universitaires, le règlement de la situation des étudiants doctorants et la levée de toutes les contraintes devant les 40 000 enseignants. Hakim Kabir Un acte d'héroïsme au village de Wizgan À BOUZEGUÈNE (TIZI OUZOU) : Il plonge dans un puits pour sauver sa grand-mère Les habitants du village de Wizgan dans la commune de Bouzeguène, à 30 km de Tizi Ouzou, auront vécu samedi dernier, au quartier de Tahemalt, un acte d'héroïsme qui fera certainement date. En effet, une vieille femme âgée de 81 ans est tombée par inadvertance, sous les yeux de sa famille, dans un vieux puits de 16 m de profondeur. Son petit-fils, un jeune homme âgé de 27 ans, accourt, s'accroche à la corde et tente de descendre au fond du puits. Au bout de quelques mètres de descente, la corde cède et le jeune homme chute lui aussi dans les eaux glacées du puits. Etourdi mais conscient, il parvient, quand même, à retirer sa grand-mère, la suspend à son torse, remonte quelque peu pour la sortir de l'eau glacée puis s'accroche en fixant ses pieds aux parois en pierres du puits pour attendre les secours. Du fond du gouffre sombre, il rassure les villageois qui l'appelaient d'en haut pour alerter au plus vite les sapeurs-pompiers car il ne pouvait supporter longtemps le poids de la naufragée. Près d'une demi-heure après, les éléments de la Protection civile arrivent pour retirer les deux miraculés sains et saufs. La vieille femme s'en est sortie indemne mais son petit-fils avec une entorse au pied. KAMEL NATH OUKACI Accidents de la route à béjaïa : Le bilan macabre de la Protection civile Du début de l'année au 3 novembre, la Protection civile a enregistré 1431 accidents de la route à travers la wilaya de Béjaïa. Des accidents de la circulation ayant provoqué, malheureusement, 48 morts et 1963 blessés. Tel est le bilan macabre communiqué par la Protection civile de la wilaya de Béjaïa. Rien que pour la période de septembre à octobre derniers, le document de la Protection civile signale 285 accidents de la route engendrant 8 décès et 332 blessés. Les deux derniers accidents mortels enregistrés, le 2 novembre dernier, entre un bus qui a fauché mortellement un homme de 44 ans à Ighil Ouazzoug et la collision d'un autre bus transportant les supporters du MOB, de retour du match de la finale de la Supercoupe, contre une fourgonnette dont le chauffeur est décédé sur le coup. Par ailleurs, le communiqué indique que durant les deux derniers mois, ses unités ont effectué 4579 interventions. 1666 malades et 369 blessés pour diverses causes ont été évacués aux centres de soins, 278 incendies enregistrés dans les milieux urbains, dans les milieux industriels, en milieu végétal... L. OUBIRA