Les cours et les examens se sont déroulés le plus normalement du monde, hier, à l'université de Béjaïa. Que ce soit à Targa Ouzemour ou au centre universitaire Aboudaou, l'appel à la grève de trois jours lancé par le Cnes de Rahmani, n'a pas été suivi. “Nous ne sommes pas concernés par cet appel à la protestation. C'est un non-événement”, déclare à Liberté Kamel Aïssat, coordinateur de la section Cnes à Béjaïa. Et ce dernier d'ajouter : “Le règlement de la question organique au sein du Cnes est le seul moyen qui peut créer le rapport de force nécessaire à même de faire aboutir nos revendications liées notamment au régime indemnitaire des enseignants du supérieur et celle en rapport avec la démocratisation de l'université.” Pour sa part, Malek Benslama, membre du bureau de la section du Cnes de Béjaïa affirme que le Cnes s'apprête à se réunir à Alger pour prendre des décisions qui s'imposent et définir les moyens de lutte opportuns à entreprendre.