Au Sila 2015 un stand paraissait comme un "intrus" au milieu du pavillon central de la Safex. Pas de traces de livres littéraires, ou de livres scolaires,à proposer aux milliers de personnes qui passaient chaque jour devant et qui parfois se hasardait à y entrer pour voir de près ce qu'il y avait dedans. Ce stand, celui de la maison d'édition "Maktaba Falsafia Soufiya" (Librairie de Philosophie et de Soufisme) se trouvait juste à coté du stand de Casbah éditions, et en face de celui des éditions Chihab. Devant cet espace dédié au mystique, des barbus en kamis passaient parfois presque en courant et tout en vociférant. Un homme, qui était à l'intérieur du stand, parfois les interpeller en leur discutant avec eux, mais cela ne durait pas longtemps. les barbus, surtout les plus jeunes d'entre eux, semblaient ne pas vouloir être vu dans ces lieux. Des scènes "anecdotiques" pour certains, mais qui indiquent essentiellement l'ampleur de la haine, et également de la hantise, qu'on les salafistes envers tout ce qui est lié au soufisme. Mohamed Atbi est la personne qui essayait à chaque fois de discuter avec les barbus en kamis. Ce responsable des collections de la maison d'édition "Maktaba Falsafia Soufiya" (Librairie de Philosophie et de Soufisme) avait été l'organisateur, en compagnie de l'anthropologue des religions et spécialiste en soufisme, Zaïm Khenchelaoui, en juin dernier d'une rencontre-hommage à Ibn Arabi. Lire l'article de Liberté : "Ibn Arabi, notre cousin mystique DECRYPTAGE-VIDEOS" en cliquant ICI Dans cette vidéo, réalisée par Liberte-algerie.com, Mohamed Atbi cite les livres publiés par sa maison d'édition dont "Les statuts de la vérité : essai sur la divisibilité des théories scientifiques" de Rafik Hiahemzizou. Le responsable des collections de la maison d'édition "Maktaba Falsafia Soufiya" revient également sur la relation entre les soufis et l'association des Ulémas . Il critiquera les idées destructrices utilisées comme alibi pour tuer "comme ce qui s'est passé chez nous, en Algérie, avec la tragédie nationale et ces 200 000 algériens tués". il ajoutera qu'elle n'ont ramené "que la destruction" et, actuellement, "le mal s'est propagé et "ses effets sont visibles même sur les comportements des gens". Vidéo réalisée par Salim KOUDIL/Liberte-algerie.com