Depuis que l'entraîneur français Hervé Renard a été débarqué, mercredi, de la barre technique du club de Lille, la rumeur de son intronisation imminente aux commandes des Verts s'est répandue comme une traînée de poudre, notamment sur les sites d'information. N'ayant jamais caché son désir d'entraîner la sélection algérienne en perspective du Mondial 2018, l'ex-coach de la Côte d'Ivoire, tombeur du reste de l'Algérie en quarts de finale de la dernière Coupe d'Afrique des nations, s'est en fait rendu disponible en vue d'une sollicitation de la Fédération algérienne de football, pas du tout encline, dit-on, à renouveler sa confiance à Christian Gourcuff, même en cas de qualification au dernier tour des éliminatoires du Mondial contre la Tanzanie. Liberté avait d'ailleurs révélé, le 15 octobre dernier, que les deux parties se seraient même entendues sur les modalités d'une séparation à l'amiable, juste après la double confrontation contre la Tanzanie. Liberté a tenté également, mardi, en marge du point de presse organisé à Sidi Moussa, d'en savoir davantage sur ce sujet auprès du premier intéressé, Christian Gourcuff, mais ce dernier a refusé de s'exprimer. Il n'est d'ailleurs pas venu à la rencontre des journalistes pour sans doute éviter un sujet encombrant à la veille d'un rendez-vous important et déterminant. Hier, il a également brillé par son absence lors du point de presse traditionnel d'avant-match. Jeudi, juste avant le départ de l'EN à Dar Es-Salam, nous avons posé la question au premier responsable de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui a, lui aussi, préféré botter en touche. "Vous savez, moi je suis dans le match, le plus important ce sont les deux matches contre la Tanzanie et la qualification au prochain tour des qualifications au Mondial. Pour nous, le plus important est de se qualifier, le reste est tout ce qui est subalterne", confie-t-il laconiquement à Liberté. Et devant notre insistance en ce qui concerne la rumeur Hervé Renard, Raouraoua esquive de nouveau : "Je ne peux rien contre la rumeur, absolument rien !" Gageons que les langues ne vont pas tarder à se délier. S. L.