Les footballeurs étrangers originaires d'Afrique jouissent d'une forte présence dans le championnat d'Algérie 2004-2005, confirmant ainsi la tendance des responsables des clubs à privilégier la “filière africaine” pour étoffer leurs effectifs. Plus de 20 joueurs étrangers (africains) évoluent, cette saison, parmi l'élite. Il s'agit de footballeurs internationaux au sein de leur pays, comme l'exige la réglementation de la fédération algérienne en matière de recrutement. Pour la seule période du mercato ou transfert hivernal (15 décembre 2004 - 15 janvier 2005), la ligue nationale de football a enregistré 13 nouvelles licences de joueurs africains de différentes nationalités. Les Maliens viennent en pole position, suivis par les Sénégalais, les Burkinabés et les Congolais. Le MC Alger et l'ASO chlef ont recruté chacun trois joueurs. Le club algérois s'est renforcé par trois joueurs maliens : Sidibé, Coulibaly et Diakite, alors que l'équipe de l'ASO a enregistré l'arrivée de deux Sénégalais : N'diaye Latyr et Malik Guey et un Burkinabé Hamidou Balbone, prêté par l'USM Alger. Pratiquement, tous les clubs de l'élite, à l'exception de quelques-uns (NAHD, CRB, CSC, MCO, GCM et USM Annaba) disposent au sein de leur effectif d'un ou de deux joueurs — parfois trois — ramenés de divers pays africains, en raison notamment du rendement souvent appréciable et positif du footballeur africain en Algérie. L'exemple du Camerounais Jean Paul Yontcha, qui fait actuellement les beaux jours du CAB Bou-Arréridj est édifiant, de même que les prestations de l'ex-attaquant de l'USM Alger, Mamadou Diallo, transféré à Nantes (D I/française) en décembre dernier.