Le ministre des Transports, Boudjema Talaï, en visite de travail, hier, à Annaba, a inauguré la nouvelle gare routière située à la périphérie de la ville, sur la RN44, près de la localité de Kherraza. Une infrastructure qui devait être livrée en 2013, mais qui a connu des retards suite à la faiblesse des moyens mobilisés par l'entreprise Gesibat, maître de l'ouvrage. Selon les explications données au ministre des Transports, la nouvelle gare routière, implantée sur un terrain d'assiette de 6,4 hectares, dotée de tous les équipements de sécurité, a une capacité d'accueil de plus de 4 millions de voyageurs par an. Sur les lieux, Boudjema Talaï s'est intéressé au volet gestion de cette infrastructure et a insisté sur le respect des consignes de sécurité par les 400 opérateurs de transport public et les 400 taxis qui sont appelés à activer sur le site. "Il faudra être intransigeant sur cette question et ne pas hésiter à retirer les licences accordées aux transporteurs qui ne respectent pas les règles de sécurité et mettent la vie des voyageurs en danger", grondera le ministre. Il se rendra par la suite sur le site de la nouvelle aérogare de l'aéroport Rabah-Bitat pour s'enquérir de l'avancement des travaux de réalisation du projet qui s'éternisent depuis 2006. Comme lors de sa dernière visite sur ce même chantier, il y a deux mois, Boudjema Talaï a sermonné autant les entreprises auxquelles ont été confiés les travaux, que les responsables du secteur chargés de leur suivi, les mettant en demeure de livrer le projet d'ici au mois prochain. "L'inauguration et la mise en exploitation de l'aérogare se feront avant la fin du mois de décembre. Le Premier ministre en personne viendra à Annaba dès que son agenda le permettra pour l'inaugurer. J'ai moi-même pris l'engagement de mettre ce patrimoine à la disposition des usagers au début de l'année prochaine, et ce, devant le Sénat, et je me dois de respecter cet engagement", a insisté le ministre. Pour rappel, il y a lieu d'indiquer que l'aérogare tant attendue devrait accueillir 700 000 passagers par an dans une première phase avant de passer à 1 500 000 voyageurs après les aménagements. À l'heure actuelle, les travaux de réalisation de l'aire de parking des aéronefs, qui ont été confiés à une entreprise espagnole spécialisée, semblent aller à un rythme soutenu, comme assuré au ministre. Il ne resterait que les voies d'accès et le parking véhicule où les travaux sont à 80%. S'agissant de l'ancienne aérogare, le ministre indiquera que bien que vétuste, cette infrastructure pourra être exploitée pour les frets et pour les vols charters. A. A.