La visite des projets a été suivie par la tenue d'une réunion qui a regroupé les directeurs des secteurs concernés, des bureaux d'études et des entreprises de réalisation. Le wali de Médéa, Mustapha Layadhi, qui inspectait certains chantiers des secteurs de l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale, a donné des instructions fermes sur le respect des délais de livraison. Le secteur de l'enseignement supérieur est le plus affecté par les retards, car depuis quasiment 5 ans aucune infrastructure nouvelle n'a été réceptionnée. Cette situation a poussé les gestionnaires à recourir à des mesures palliatives par l'affectation d'un lycée à l'université, en dépit des problèmes de surcharge que connaissent certains établissements scolaires. La solidarité intersectorielle a permis de régler le problème lors des dernières rentrées universitaires qui ont connu un important flux de nouveaux inscrits. La réalisation d'un bloc pédagogique d'une capacité de 1600 places, abritant des salles de cours et de conférences, qui accuse un long retard, a été l'objet de la visite du wali qui a sommé l'entreprise en charge de sa réalisation de livrer le bloc, dont le taux d'avancement a atteint 80%, avant la prochaine rentrée universitaire, dans le respect des conditions exigées en matière de qualité de l'ouvrage et des équipements y afférents. Le même constat a été fait à propos de la construction d'un CEM base 7, dont le taux d'avancement des travaux a atteint 70% et qui doit être réceptionné dans les délais impartis. La visite des projets a été suivie par la tenue d'une réunion qui a regroupé les directeurs des secteurs concernés, des bureaux d'études et des entreprises de réalisation. Au terme de la réunion, il a été exigé des entreprises de présenter des situations financières mensuelles et la préparation des chantiers de réalisation par le bureau d'études avant le lancement des travaux. M. E.