Alors que la JSK prépare activement son match important de ce samedi face à l'ASM Oran où les Canaris ont tout intérêt à renouer avec le succès pour ne pas s'engouffrer davantage dans les profondeurs du classement, voilà que son milieu de terrain franco-algérien, Ilyas Seddiki, est plus que jamais décidé à quitter le club kabyle dès cet hiver. En effet, Seddiki a été contacté par Lens et El-Fath Saoudi. En dépit de l'intransigeance des dirigeants kabyles qui ont été surpris par la sortie médiatique de leur joueur et qui ont affirmé publiquement que Seddiki – tout comme Diawara – est intransférable, l'ancien joueur du RC Arba s'entête à vouloir quitter prochainement le bateau kabyle pour aller faire fortune dans un pays arabe, même s'il a signé l'été dernier un contrat de deux ans au profit de la JSK, autrement dit qu'il est encore sous contrat avec le club kabyle jusqu'en... juin 2017 ! "La carrière d'un footballeur est assez courte et il faut savoir monnayer son talent et profiter de toutes les bonnes opportunités qui se présentent à vous. Je confirme que je suis convoité par deux clubs du Golfe dont je ne peux révéler les noms pour le moment et je pense que les dirigeants de la JSK ne peuvent guère me retenir contre mon gré", dira Seddiki qui a entière confiance en son manager qui réside en France et qui, aux dernières nouvelles, est en contacts permanents avec le dirigeant Malik Azlef qui se trouve justement à Paris depuis le week-end dernier pour tenter de régler cette affaire dans l'intérêt de la JSK. "Pour le moment, je laisse le soin à mon manager de gérer au mieux ce dossier afin de me permettre de me consacrer totalement à ma préparation car en tant que footballeur professionnel, je me dois d'honorer mon contrat tout au moins jusqu'à la trêve hivernale. Mais au risque de me répéter, je veux partir à l'étranger et je pense que mes dirigeants sauront être compréhensifs car si on me force de rester à tout prix, j'ai peur de ne pas avoir le même rendement à l'avenir", dira encore Seddiki qui, depuis quelques jours déjà, donne la nette impression d'avoir déjà la tête ailleurs, comme l'a d'ailleurs fait son ancien coéquipier et compagnon de tous les jours, Kamel Yesli, qui avait décidé, lui aussi, de quitter le club kabyle à la fin septembre avant de reprendre du service en dilettante pour être finalement libéré quelques semaines après par son club employeur. C'est dire qu'après "l'affaire Yesli", cette seconde "affaire Seddiki" risque de soulever bien des vagues alors que la JSK s'efforce de sortir coûte que coûte la tête de l'eau et quitter au plus vite cette zone de marécages dans laquelle elle s'est embourbée depuis le début de saison. L'autre joueur kabyle, qui continue de défrayer la chronique ces jours-ci, est incontestablement l'attaquant burkinabé, Banou Diawara, qui a été sélectionné, la semaine passée, pour la double confrontation de Coupe du monde Burkina Faso-Bénin et qui a finalement prolongé son séjour d'une semaine à Ouagadougou pour ne rentrer que lundi passé à Tizi Ouzou et reprendre le chemin de l'entraînement mardi matin avec tout le groupe tout en prétextant qu'il est resté au chevet de sa mère malade. Même si les dirigeants kabyles fulminent encore après Diawara mais aussi Malo pour les mêmes motifs, ce qui risque de leur valoir certainement des sanctions financières, il est plus que probable qu'en l'absence du défenseur axial Berchiche, suspendu pour un match, tout comme l'attaquant Rahal, victime d'une déchirure à la cuisse, Dominique Bijotat sera amené à aligner malgré tout ses deux "perles noires" ce samedi face à l'ASMO, le coach français estimant qu'"à l'heure actuelle, la JSK a besoin de tous ses hommes !" M. H.