Le directeur régional de la société d'exploitation et de gestion des gares routières, M Tazaghart, a décidé de sortir de son mutisme et s'exprimer sur l'imbroglio de la reprise par Sogral de l'ancienne gare routière de Bouira. Selon lui, ce sont les services de l'APC, qui par un contrat de cession jugé "trop contraignant" ne voudraient pas "lâcher" cette station. "Notre société ne peut se plier aux exigences indécentes de l'APC de Bouira", dira-t-il. Il précisera que les élus de Bouira exigent dans le contrat de cessibilité que c'est à l'APC que revient le droit de choisir les locaux qui devront y être implantés, de la taxe imposée aux transporteurs et une clause "spéciale" incluant que si l'APC décidait de reprendre son bien, Sogral n'aurait plus qu'à quitter les lieux. "Pour nous, ce contrat est inacceptable !", dira-t-il. Il précisera aussi que c'est sa société qui a effectué le bitumage de l'ancienne gare routière, pour un montant de 4 millions de DA. "Les élus pensent que Sogral est venue demander la charité. Nous sommes une grande entreprise qui œuvre pour le bien commun, mais cela ne veut pas dire que nous sommes de simples exécutants !", a-t-il fait remarquer. Cette version, confirme les informations publiées dans Liberté où il a été souligné que les élus de l'APC de Bouira ont fait preuve de "gourmandise" dans cette affaire. En 2012, l'ancien wali avait décidé de transférer la gestion de la gare à une entreprise expérimentée. L'actuel wali, M. Nacer Maaskri avait révélé que le choix était porté sur Sogral qui allait l'aménager en incluant des cafétérias, des snacks et autres espaces de détente. Désormais et à cause de l'intransigeance de l'APC, cette structure est vouée à l'abandon.