Lors du meeting populaire qu'il a animé, hier, à Skikda, le secrétaire général du parti du Mouvement populaire algérien (MPA) n'a pas perdu de sa ferveur pour défendre bec et ongles le président de la République et les dernières décisions du gouvernement contenues dans la loi de finances 2016. L'essentiel de son discours a, en effet, été axé sur le soutien inconditionnel au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, tout en fustigeant l'opposition. Pour Amara Benyounès, le président de la République restera à son poste jusqu'à la fin de son mandat avec ou sans le consentement de l'opposition. Il a refusé l'idée de douter des capacités du Président à gérer le pays considérant que le principal est sa capacité mentale et non physique. "La preuve est la réception de délégations étrangères à chaque fois", souligne-t-il tout en appelant à ne pas toucher à l'intégrité du Président, "lui qui est un moudjahid avant tout et qui ne peut trahir le peuple, lui qui l'a défendu avant et qui a passé toute sa vie ensuite pour la construction de l'Etat algérien", arguera Amara Benyounès. Dès lors, il a réitéré le soutien de son parti concernant la création d'une commission nationale indépendante pour le contrôle des élections pour assurer le droit au peuple d'exercer son libre choix. Le secrétaire général du MPA appellera l'élite politique à plus de réserve et à ne pas critiquer les décisions de justice s'ils veulent construire un Etat démocratique. Il a aussi considéré que le pays a réussi à surpasser le piège du Printemps arabe tout en refusant un retour de la décennie noire. Concernant la crise économique qui pointe le leader du MPA a appelé le peuple à encourager le gouvernement à initier d'autres réformes économiques d'autant plus que les experts ont assuré que le pays dispose de réserves financières pour éviter la crise pendant quatre autres années.