Les acteurs de la série télévisée culte Aâssab oua awtar produite par la station régionale de la Télévision algérienne, à Constantine, ont été honorés mardi soir au Théâtre régional de Constantine (TRC), dans le cadre du Festival du film arabe primé (FFP). Au cours d'une soirée conviviale, empreinte de nostalgie, rehaussée par la présence d'acteurs et d'invités du festival, le réalisateur de la série Aâssab oua awtar, Mohamed Hazourli, a évoqué une foule de souvenirs de cette série diffusée avec succès pendant plus de 25 ans. Affirmant que le succès de la série télévisée était le résultat de "la magnifique symbiose" qui avait régné entre les hommes de théâtre de Constantine, les techniciens et l'administration de la station régionale de la télévision, M. Hazourli a indiqué qu'Aâssab ou awtar qui "brocardait société et dirigeants" incarnait "la liberté d'expression" et "ouvrait les voies de la réflexion". Il a ajouté que la série "usant de l'humour caustique algérien et de beaucoup de subtilité" a reflété les situations sociales les plus compliquées, avant d'émettre le souhait de voir la série relancée. Les acteurs Hacène Benzerari, Allaoua Zermani, Antar Hellal, Rachid Zeghmi et l'actrice Fatiha Soltane, honorés, se sont succédé sur la scène pour raconter moult anecdotes et les circonstances dans lesquelles Aâssab oua awtar a été filmé pendant plus de vingt-cinq ans. Un hommage a été également rendu à Bachir Benmohamed, une figure emblématique de la série et qui, affaibli par la maladie, n'a pu assister à la soirée. À titre posthume, le chanteur Krikri, de son vrai nom Gueddami Haou, compositeur de la bande originale de cette série télévisée, ainsi que l'acteur Toufik Mimiche ont été également honorés, de même que le cameraman Brahim Tabi. Au cours de cette soirée-hommage des scènes cultes de la série Aâssab oua awtar ont été diffusées, déclenchant des fou-rires et créant de la bonne humeur dans une salle pleine à craquer. APS