Le décret correspondant à la mise en place du conseil national des programmes vient d'être publié dans le Journal officiel du 9 décembre. Les attributions, la composition, l'organisation et le fonctionnement de cette structure qui est mise sous l'autorité du ministre de l'Education sont désormais fixés. Le conseil national des programmes est ainsi défini comme une instance nationale compétente pour émettre des avis et faire des propositions au ministre de l'Education nationale, sur toute question relative aux programmes, méthodes, horaires et moyens d'enseignement. À ce titre, il a, notamment, pour missions de proposer la conception générale des enseignements, la formulation des objectifs généraux de l'enseignement à partir des finalités de l'éducation. Le conseil doit également veiller à la conformité des projets de programmes avec les spécifications déterminées dans le référentiel général et le guide méthodologique s'y rapportant, la définition des profils de formation du personnel d'enseignement, l'exploitation des observations, avis et recommandations émis par le conseil national d'éducation et de formation et l'Observatoire national d'éducation et de formation, relatifs aux programmes, moyens didactiques et équipements scientifiques et pédagogiques. Le conseil est composé de deux responsables de l'administration centrale de l'éducation nationale en charge des enseignements, l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, deux praticiens dans le domaine de la pédagogie et du directeur général de l'Institut national de recherche en éducation (INRE). La composition comprend aussi le directeur de l'Observatoire national d'éducation et de formation (Onef), le président du Conseil national d'éducation et de formation (Cnef), les présidents des groupes spécialisés des disciplines, cinq membres parmi les universitaires et chercheurs universitaires dans les champs disciplinaires ou spécialités suivantes : les langues, les sciences de l'éducation, les sciences humaines et sociales, éducation islamique, histoire/géographie, éducation civique, philosophie, les sciences exactes et expérimentales et la technologie, les arts et l'éducation physique et sportive. On retrouve également des experts dont un issu du Conseil supérieur de la langue arabe, un du Haut-Commissariat à l'amazighité, un autre du Haut conseil islamique, et enfin un expert du Centre national d'études et de recherche sur le mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954. Par ailleurs, le Journal officiel a publié plusieurs décrets présidentiels relatifs à des fins de fonction et à des nominations. C'est ainsi que, Abdelkader Missoum, Beldjilali Khodja et Ali Belghit respectivement directeur du secondaire général et technologique, directeur des infrastructures et des équipements et chef d'études au bureau ministériel de la sûreté interne d'établissement, sont admis à la retraite. Mohamed Boudabia, inspecteur et Ahmed Tessa, chargé d'études et de synthèse ont également été admis à la retraite. Dans le chapitre nomination le J.O. annonce les décisions suivantes : Kacem Djehlane, Abdelkader Benahmed, Kamel Bendahmane, Hadjira Balaoura, et Ahmed Ayad ont été nommés à différentes fonctions au sein du ministère de l'Education nationale. On retrouve également Mohamed Amokrane Loucif, Kamel Korib, Fatiha Moualek, Karim Kadi, Samir Taouti et Assia Athmania nommés au sein du département de Mme Benghabrit. L'Office national des examens et concours a également un nouveau directeur en la personne de Mohammed-Amine Mebrek. Concernant les directeurs de wilaya de l'éducation, le Journal officiel annonce plusieurs décisions de nomination. C'est ainsi qu'on retrouve Abdelhak Boumaïza, Ghenima Aït Ibrahim, Mahmoud Faouzi Tebboune, Lahbib Abdelali, Abdelaziz Bezzalla, Abderrahmane Boukermouch respectivement désignés à Adrar, Blida, Aïn Defla, Bouira, Sétif, El-Bayadh, Tlemcen et Khenchela. D. S.