Dur, dur sera la phase retour pour le club de la Mitidja le RC Arba qui est revenu bredouille de son dernier déplacement à Constantine où il s'est incliné par la plus petite des marges (1-0) face au club local le CSC. Cette déconvenue qui a déçu plus d'un à l'Arba a compliqué davantage les choses au club cher à Amani qui avait un petit espoir de ramener un résultat probant lors de cette dernière journée de la phase aller, malheureusement le RCA n'a pas eu cette chance et a terminé, cette première partie de cet exercice, lanterne rouge du championnat de Ligue 1 Mobilis avec seulement 8 points au compteur, soit une très maigre récolte qui a hypothéqué sérieusement, les chances de maintien du RCA. Pour revenir au parcours de l'Arba durant cette phase aller il faut dire que le club à connu en ce début de saison une instabilité à la barre technique puisque pas moins de trois entraîneurs s'y sont succédé, à savoir, Dziri, Yanackovic et Bousbia. Les trois coachs ont quitté le navire laissant Ezzerga dans la peau d'un potentiel relégable. Le président de l'Arba, Djamal Amani, a fait appel, à une journée du baisser de rideau de cette première tranche du championnat, à son ami l'ex-stratège de l'USMH, Khaled Lounici, pour l'aider dans l'espoir de sauver le navire. L'ex-meneur de jeu de l'USMH prend le train en marche et dirige deux matches, le premier en Coupe et le second face au CSC. Après ces deux matches, Lounici fait son constat et avoue que ce sera très difficile de sauver le club comme lui-même nous l'a affirmé hier, "Pour vous dire la vérité j'attendais que le RCA fasse quelque chose à Constantine, malheureusement beaucoup de paramètres ont fait que l'Arba est revenu berdouille. Maintenant il faut penser à la phase retour. Nous avons 7 matchs à domicile, c'est-à-dire 21 points possibles que nous devons absolument gagner et ensuite aller chercher des points à l'extérieur. C'est une mission très difficile mais pas impossible. Il suffit de renforcer l'équipe avec trois joueurs aguerris et effectuer un bon stage bloqué pour remettre le club sur les rails". À une question relative à la non-obtention de sa licence qui lui permet de s'asseoir sur le banc et diriger son équipe depuis la main courante, Lounici répondra : "À vrai dire je n'ai pas encore décidé si je prenais l'équipe ou pas. J'étais en tant qu'observateur et le match contre le CSC était mon match référence pour voir la réaction des joueurs et comment se produit l'équipe. Maintenant ce qui est fait est fait. J'ai rendez-vous demain (ndlr, aujourd'hui), avec le président et les membres du bureau. Je ne suis pas sûr de rester, mais je peux vous dire une chose, si je signe mon contrat je le ferai en posant des conditions." Voulant savoir quelles sont ces conditions, Khaled nous répondra : "Tout d'abord, il me faut un groupe de joueurs payés et convaincus de porter les couleurs du RCA. Tout joueur qui ne veut pas rester doit être libéré. Nous devons recruter trois joueurs aguerris et d'expérience qui devront nous apporter le plus escompté. Il nous faut aussi un bon stage bloqué pour recharger nos batteries et préparer comme il se doit les joueurs sur tous les plans pour la phase retour. Si ces conditions sont réunies, je resterai, sinon je partirai." Ainsi donc le destin du RCA est entre les mains des dirigeants de l'Arba, de l'entraîneur, des joueurs et, bien sûr, des supporters. Si tout ce beau monde travaille ensemble et que chacun contribue à la sauvegarde de l'équipe, Ezzerga pourra sauver sa saison.