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Ouyahia n'a pas expliqué le "bien-fondé" des articles 51 et 73
Alors que le Conseil Constitutionnel a validé les dispositions controversées
Publié dans Liberté le 31 - 01 - 2016

Décidément, le pouvoir reste sourd aux revendications de notre diaspora. Si "l'avis motivé" du Conseil constitutionnel ne relève aucune contradiction entre les dispositions régissant les rapports des Algériens de l'étranger avec leur pays d'origine, Ahmed Ouyahia n'a pas expliqué, lui non plus, les tenants et les aboutissants de ces mesures d'un autre âge. L'actuel directeur de cabinet de la présidence de la République, qui s'exprimait vendredi en tant que secrétaire général par intérim du RND, n'a pas osé déclarer ouvertement les "binationaux" comme des traîtres. Mais c'est tout comme : à défaut de sauter le pas et livrer le fond de sa pensée, il s'est seulement contenté de minimiser l'impact des articles 51 et 73 qui consacrent, soit dit en passant, l'exclusion de millions d'Algériens de la vie politique nationale. D'après lui, ces dispositions ne concerneraient qu'une "poignée" de nos compatriotes qui, à l'en croire, seraient prêts à mener une carrière politique dans leur pays d'origine. On pourrait alors lui retourner l'argument pour lui demander pourquoi un tel charivari pour si peu. Quoi qu'il en soit, et faute de courage politique, l'opinion publique se résoudra à retenir que nos compétences établies à l'étranger font peur aux gens du sérail. D'après certaines sources, cette "angoisse", réelle ou supposée, de nos dirigeants, ne serait pas étrangère aux prochaines échéances présidentielles. Selon cette assertion, l'objectif, au demeurant politicien, serait strictement d'ordre dissuasif : éliminer tous les concurrents qui auraient des prétentions politiques. D'autant que l'on sait que ces derniers, des opposants potentiels, restent réfractaires au régime en place et, résolument critiques à l'égard de ses dérives. Ainsi, nos expatriés qui voudraient tant voir les choses évoluer en Algérie devront, une fois encore, ronger leur frein. Le Conseil constitutionnel, censé veiller sur la constitutionnalité et la légalité des actes officiels, a rendu son verdict en attestant que le projet qui lui a été soumis "ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l'Homme et du citoyen, ni n'affecte d'aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions constitutionnelles". Au-delà des arguties juridiques des uns et des autres, les mots ont un sens. Au lieu de lever l'équivoque qui va en grandissant, cette institution de la République a donc validé un projet constitutionnel qui vient consacrer définitivement une discrimination entre citoyens d'un même pays : les résidents, les non-résidents et les binationaux. Pourtant, l'article 29 du même projet de Constitution est on ne peut plus explicite sur la question puisqu'il stipule clairement que "les citoyens sont égaux devant la loi, sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d'opinion ou de toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale".
Mohamed-Cherif Lachichi

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