Rumeurs sur la démolition de la statue du soldat inconnu L'APC de Béjaïa dément Le maire de la commune de Béjaïa vient d'apporter un démenti formel suite aux rumeurs qui circulaient sur la Toile, depuis trois jours, sur la démolition de la statue géante du soldat inconnu. Une statue érigée, il faut le souligner, au milieu des années 80, au carrefour Mustapha-Ben Boulaïd, El-Qods, pas loin de l'ex-gare routière SNTV. L'APC de Béjaïa vient de mettre un terme à ces rumeurs "colportées" sur la Toile en rendant un communiqué public. "Suite aux informations erronées qui ont circulé à propos de la démolition et du remplacement de la statue du soldat inconnu, érigée (...), l'Assemblée populaire dément catégoriquement ces allégations", lit-on sur le communiqué de l'APC remis, hier, à notre bureau. Le communiqué de l'APC a été rédigé suite aux rumeurs appelant à un rassemblement, hier, devant la statue en question. Sur les lieux, a-t-on constaté, point de rassemblement. Il est vrai qu'une banderole est accrochée sur la statue avec une transcription "Non à sa démolition". Il est vrai aussi que des travaux d'aménagement des lieux sont engagés par l'APC. Probablement ces travaux ont suscité l'inquiétude des citoyens quant à l'avenir de cette statue. L'APC a réagi afin de mettre un terme à ces rumeurs en annonçant que "d'autres statues similaires verront incessamment le jour dans de nombreux carrefours et places publiques de la ville". L. OUBIRA Elles ont été kidnappées et violées à la forêt de Boudouaou (Boumerdes) La gendarmerie libère deux jeunes filles Les services de la gendarmerie de Corso, à l'ouest de Boumerdès, ont réussi à libérer deux jeunes filles, victimes de kidnapping et de viol, commis sur elles par une bande de malfaiteurs composée de cinq individus dont trois sont des récidivistes et un mineur. L'affaire remonte lorsque deux jeunes filles habitant Alger ont été kidnappées par une bande de malfaiteurs. Les victimes ont été conduites dans un lieu isolé dans la forêt "Traïkia" dans la commune de Boudouaou où elles ont été violées. Alertée par des citoyens, la gendarmerie est intervenue sur place et a libéré les deux jeunes filles lesquelles seront prises en charge et reçu les soins nécessaires. Après une enquête minutieuse, les services de la gendarmerie ont pu identifier les agresseurs qui seront tous arrêtés. Présentés devant le parquet de Boudouaou, le juge a placé quatre suspects sous mandat de dépôt alors que le cinquième mis en cause a été mis sous surveillance judiciaire. Nasser Zerrouki Les rues submergées par les eaux usées à ouargla Les habitants de la commune de Rouissat protestent Les habitants des quartiers Zaouia 1 et 2 ont procédés, hier matin, à la fermeture de la route située à l'entrée de la commune de Rouissat pour dénoncer l'inertie des autorités locales face au problème des fuites incessantes et répétitives des eaux usées débordant des canaux d'assainissement et qui envahissent les rues depuis plusieurs mois déjà. La situation demeure la même malgré les appels et les écrits émis à plusieurs responsables. Selon les protestataires, le déplacement aux niveaux de certains quartiers est quasi impossible que ce soit pour les véhicules ou les piétons, notamment a Soukra, Mekhadma et Beni Thour. G. Chahinez
BOUIRA Quartier Aïn Graouche: Une cité aux allures de dépotoir ! Le quartier populaire de Aïn Graouche, situé à la sortie est de Bouira, s'enfonce de plus en plus dans la spirale infernale de l'insalubrité et de l'insécurité. En effet, ce quartier semble être délaissé et abandonné par les pouvoirs publics. Tout n'est que vétusté et délabrement ! La chaussée y est entièrement cabossée, les trottoirs sont quasiment inexistants et les crevasses y sont légion. La polyclinique, située à proximité, ressemble beaucoup plus à une porcherie qu'un établissement sanitaire digne de ce nom. Ainsi, les malades sont obligés d'inhaler les odeurs nauséabondes qui se dégagent des canalisations des eaux usées, qui sont obstruées à longueur d'année. Pis encore, ils n'ont d'autre choix que de se faire soigner à côté d'une décharge publique où le ramassage d'ordures s'effectue que rarement. De leur côté, les riverains se disent abandonnés et accusent le maire de Bouira de "négligence''. Il faut dire que cet élu s'était engagé en 2014 à réserver un budget pour la rénovation de ce quartier. Deux ans plus tard, rien n'a été fait ! D'ailleurs, les résidents s'en remettent aujourd'hui au wali de Bouira, car ils estiment que leur maire ne jouit d'aucune crédibilité. R. B. Le Théâtre régional Amar-Laskri fait pâle figure Le Théâtre régional Amar-Laskri de Bouira est loin de répondre aux normes nationales et internationales en la matière. Comparativement aux théâtres régionaux de Béjaïa, de Tizi Ouzou ou bien de Batna, celui de Bouira fait vraiment pâle figure. Et pour cause, son acoustique laisse vraiment à désirer, ainsi que sa scène. D'ailleurs, lors de la générale de la pièce théâtrale Votre cause est la nôtre, qui a été jouée samedi dernier au niveau de ce théâtre, les acteurs, au même titre que les spectateurs, ont été déçus dans cette salle. L'acoustique y est catastrophique, la scène est trop surélevée par rapport au public, les jeux de lumières sont en deçà des attentes et comble pour un théâtre, la sonorisation est des plus inaudibles ! Pourtant, pour la réalisation de ce théâtre, les responsables du secteur de la culture de l'époque, avaient pour ainsi dire sorti l'artillerie lourde. Pas moins de 155 millions de DA ont été déboursés pour une simple opération de restauration, car la structure existait déjà et faisait office de salle de cinéma. Initialement, la transformation de l'ex-salle de cinéma Errich devait coûter 80 millions de DA. Mais au fil des années, ce montant a été jugé "insuffisant" et il a été réévalué pour atteindre 75 autres millions de DA, soit près du double de la somme initiale. 155 millions de dinars, juste pour une simple opération de réhabilitation et pour un résultat des plus discutables ! RAMDANE B.