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BOUMERDES
Le P/APC de Ouled-Moussa dit �Ahmed El Ghoula� et ses �tontons macoutes� passeront devant la justice le 27 mars
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 03 - 2006

Les anciens se souviennent s�rement de l'�le o� Papa Doc et ses tontons Macoutes semaient la terreur et dictaient leur loi. A Ouled- Moussa, commune de la wilaya de Boumerd�s, on est en plein dedans. Et pour cause le P/APC, Mousssoui Ahmed dit Ahmed El Ghoula, �lu ind�pendant, et ses fr�res font la pluie et le beau temps dans cette localit�.
De d�rive en d�rive et devant l'impunit� dont ils jouissent, les Moussaoui sont partis jusqu'� tenter, selon un dossier en notre possession, de commanditer un meurtre contre El Djarouf, chef d'une famille de nationalit� syrienne, leur ennemi jur�. A voir le nombre d'affaires que le P/APC de Ouled-Moussa avait mont�es contre cette famille, c'est � s'�tonner sur la persistance des El Djarouf � vouloir rester en Alg�rie. Pour l'heure, seuls les services du parquet de la wilaya et les services de s�curit� font des efforts dans les limites de ce que leur permet la loi et essayent tant bien que mal de contenir la voracit� des Mousssoui qui ont d�cid� de prendre tout ce qui se prend et de vendre tout ce qui se vend � Ouled-Moussa. Quant aux instances politico-administratives elles ont depuis longtemps ferm� les yeux et mis un bandeau pour ne rien voir. Les citoyens de cette commune ne se font plus d'illusions. Am�rement certains d'entre eux nous parlent de complicit�s passives ou int�ress�es car, en effet, le festin en la demeure est immense. Comme par ailleurs ils n'h�sitent pas en outre � pointer du doigt le FLN, le RND et El Islah associ�s � la gestion de ce �territoire� qui �chappe au pouvoir de la R�publique quotidiennement outrag�e. Et ce n'est pas caricatural.
L�exp�dition punitive contre l�usine d�El-Djarouf
Pour en revenir � l�affaire qui sera jug�e le 27 mars par le tribunal correctionnel de Rouiba, 25 personnes sont mises en cause. Il s'agit du maire de la ville, ses deux vice-pr�sidents et quatre fonctiomaires de cette commune. Ont �galement �t� inculp�s du cot� des assaillants, deux fr�res et le cousin du P/APC ainsi que de simples citoyens. Les proches du maire et les citoyens n�ont qu'une relation � titre de simples administr�s avec la commune mais ont particip�, selon le rapport d'enqu�te, activement � cette exp�dition punitive. Du c�t� adverse sont inculp�s El Djarouf Mohamed-Ali, le propri�taire de l'usine cibl�e, ses 3 fils et 3 travailleurs de la soci�t� de raffinage des huiles et graisses min�rales �Futur Wold�s Oil� en activit� depuis 1998 dans la zone industrielle de Ouled Moussa. Dans le rapport de police, il est reproch� � ces personnes les actes suivants : incitation � l�atteinte de l'ordre public, atteinte � l'ordre public, violation des biens d'autrui, rixe, �change de coups et blessures, voies caract�ris�s et destruction des biens d'autrui. Faits, selon les juristes, passibles de la cour criminelle. En effet le 24 octobre 2004, le P/APC Moussaoui Ahmed prend la t�te d'un v�ritable commando d'une centaine de personnes et se rend � la zone industrielle en vue de mettre � ex�cution un arr�t� sign� par lui-m�me d�cr�tant que le mur de cl�ture autour d'une partie du terrain de l'usine aurait �t� construit illicitement. Ce terrain est, rappelons-le, l'objet, � ce jour, d'un litige entre la municipalite et le b�n�ficiaire de la concession accord�e par le m�me P/APC. En pr�parant cette offensive, les services de l�APC de Ouled- Moussa, sur instruction du premier magistrat, avaient achet�, transport� sur ses v�hicules puis distribu� sur places aux assaillants des dizaines de manches de pioches. Ce fait relev� dans le rapport de police avait �t� corrobor� par nos propres sources. Auparavant Moussaoui, en sa qualit� de premier magistrat de la municipalit�, s�inspirant probablement des pr�rogatives que lui conf�re l'article 71 du code communal en mati�re de s�curit� publique, avait fait appel aux forces de l'ordre. Lorsque l'engin de la commune commence � d�truire ce mur les �chauffour�es se sont d�clench�es entre les miliciens mobilis�s et les El Djarouf aid�s par les travailleurs de cette usine. A l'�poque, au moment de notre arriv�e sur les lieux qui co�ncidait avec la fin de cette �meute, nous avions rencontr� en cours de chemin, une 404 b�ch�e charg�e de f�ts vides et des adolescents qui roulaient ces barils qu'ils avaient pris de l�usine. Les policiers �taient toujours pr�sents sur les lieux. A l'�poque c��tait les deux fils d'El Djarouf qui nous avaient montr� l'enregistrement sur un portable du d�roulement de cette �meute. Ils avaient formul� des accusations, publi�es et jamais d�menties, sur de tentatives d'extorsion de fonds de la part du maire. Il n��tait question de 400 millions de centimes. Ce dernier, questionn� par nous, avait bien entendu d�menti ces assertions. Au soir de cette journ�e, le maire avait rassembl� ses troupes au sein de l�APC pour faire le point et demander � l'assistance de repartir le lendemain pour finir le travail : �Vous devez remplacer la police qui refuse d�accomplir sa en mission� avait dit le P/APC � son auditoire. �A cette r�union avaient assist�, sur insistance personnelle du maire des personnes qui ont des ant�c�dents judiciaires�, rapportaient les enqu�tes. Donc le 25 une foule estim�e � 150 personnes est repartie � l�assaut de la zone industrielle pour finir le travail. Les policiers se sont d�plac�s une fois avertis des violences qui se d�roulaient sur les lieux. Des destructions avaient �t� signal�es par les policiers. Selon les t�moignages de 4 fonctionnaires de l�APC devant les enqu�teurs, le maire leur avait donn� l�ordre de charg� des f�ts remplis d�huile sur les v�hicules de la commune et de les transf�rer vers des endroits inconnus. Deux adolescents affirmaient en pr�sence de leurs parents toujours devant les policiers que le fr�re du P/APC les avait autoris�s � prendre des tonneaux m�talliques vides. Au cours de l�enqu�te un des Moussaoui avait confirm� sa participation parce que, selon lui, d�une part la police refusait d�intervenir et, d�autre part, le P/APC le consultait ainsi que ses fr�res avant chaque d�cision de la commune. Au soir de la seconde journ�e cours d�une autre r�union qui s��tait d�roul�e au si�ge de l�APC, de l�argent, entre 5 000 et 20 000 DA par personne, d�clarent plusieurs t�moins pr�sents � ce rassemblement, avait �t� distribu� aux participants. Deux jeunes nous avaient en effet assur� par �crit �galement, qu�ils avaient re�u des mains du maire respectivement 15 000 et 20 000 DA pour leur participation � la destruction du mur du Syrien. M�me les policiers n�ont pas �chapp� � la vindicte du premier responsable de la localit� et ses fr�res qui avaient, selon le rapport d�enqu�te, fait des gestes et prof�r� des propos malveillants � leur endroit. Pour rappel la parcelle de terrain convoit�e par le maire fait partie d�une concession de 11 112 m�tres carr�s accord�e par celui que la lui conteste actuellement mais en partie. En effet dans un avenant, que la victime dit que c�est un faux, il est question de la r�vision de la concession � 4 900 m�tres carr�s. A noter que le maire a sign� un permis de construction dat� du 27 juin 1998 et dans la demande �tait joint un plan d�limitation vis� par les services de l�APC pour justement 11 112 m2. Ce probl�me avait donn� lieu � plusieurs d�cisions de justice dont un arr�t� du Conseil d�Etat sorti le 28 avril 2004 suivi d�un arr�t� de la cour de Boumerd�s dat� du 26 septembre 2004 donnant injonction au P/APC de non-opposition � la construction de ce mur. De facto l�arr�t� de d�molition, estiment les juristes, est annul�. Y aurait-il outrage � magistrat ? Pour revenir au proc�s du 27 mars, rappelons qu�� l�issue de son enqu�te, le juge d�instruction avait inculp� le maire pour incitation � I�attroupement, les vice-pr�sidents, les fonctionnaires, les fr�res du maire et quelques assaillants d�attroupement, de rixe et de destruction de biens d�autrui. Tandis que les El-Djarouf et leurs employ�s se sont vus accus�s d�attroupement, r�bellion, opposition � l�ex�cution d�une d�cision administrative et rixe. Par contre les deux mineurs cit�s dans le rapport de police n�ont pas �t� inculp�s. Les 23 personnes donc �t� plac�es sous contr�le judiciaire par le juge d�instruction qui estime qu�elles ont viol� 11 articles du code p�nal. D�aucuns s�interrogent sur le silence de la wilaya de Boumerd�s s�agissant de l�application de l�article 32 du code communal pour suspendre automatiquement le P/APC appel� � la barre � titre de coaccus�.
Affaire de l�incitation au meurtre
C�est El Krim Fouad, 28 ans, ch�meur expuls� d�Italie quelques semaines seulement avant Ia date de ces faits qui a fait une d�claration �crite dont nous disposons une copie, au procureur du tribunal de la ville de Boudouaou. Ce dernier, selon nos informations �manant de sources s�res, a ouvert une information judiciaire � ce sujet et entendu les fr�res Moussaoui qui ont rejet� les accusations. Par ailleurs avant son arrestation et sa mise en d�tention, El Karim s�est pr�sent� � notre bureau pour nous relater ces accusations. Nous avions exig� dans le temps la pr�sence de deux t�moins qui confirmeraient si besoin est que l�accusateur a fait librement sa d�claration. Apr�s l�accomplissement de cette d�marche il nous confirme le d�roulement des faits reproch�s � l�un des fr�res du P/APC qui lui aurait demand�, moyennant la somme de 200 000 000 de centimes, de tuer l�industriel syrien. Il nous avait d�clar� en substance : �Le 9 avril 2005, le fr�re du P/APC est venu me trouver � la cit� Mefti de Ouled-Moussa pour me dire qu�il a besoin de moi afin de me charger d�une mission. En pr�cisant l�objet de cette mission il avait dit qu�il va me remettre une somme de 200 millions de centimes et un PA (pistolet automatique) pour abattre l�industriel de nationalit� syrienne �tabli � la zone industrielle de Ouled Moussa (w. de Boumerd�s) et d�s la fin de cette mission, un v�hicule me prendra en charge et l�argent me sera remis dans un sac. Imm�diatement je lui ai crach� � la figure et je lui ai demand� de s��loigner de moi.� L�orateur nous a, par la suite, rapport� les agressions dont il aurait fait l�objet de la part de ses adversaires au centre-ville de Ouled-Moussa, et ce, devant les citoyens. Au cours de l�une d�elles, il �tait oblig� de se r�fugier au commissariat de la localit�. De m�me qu�il nous avait avanc� qu�il avait �t� entendu plusieurs fois par les policiers du commissariat de Ouled-Moussa. Il nous avait remis, par ailleurs, la copie d�un certificat m�dical �tabli par un m�decin du secteur sanitaire de Rouiba en date du 11 avril 2005. Il est fait mention de blessures l�g�res au visage. A noter que le concern� s�est retrouv� apr�s ces p�rip�ties avec trois condamnations � la prison ferme, condamnations inflig�es par le tribunal de Boudouaou dont la premi�re faisait suite � une plainte de son p�re, qui aurait rencontr� quelques jours auparavant au cours d�un d�ner le maire. La seconde �manait du mis en cause de l�affaire qui nous int�resse. A rappeler que le maire a �t� destinataire de deux questions �crites concernant cette affaire de meurtre, malheureusement ni lui ni son fr�re n�ont daign� nous r�pondre pour donner leur version de faits
Harc�lement contre la famille syrienne
Les probl�mes des El Djarouf avec le P/APC de Ouled Moussa le repr�sentant de l�Etat Alg�rien ne datent pas du 24 octobre 2004. Ils sont multiples et anciens, la premi�re affaire remonte au 17 novembre 2002 lorsque le P/APC se pr�sente avec son arr�t� de d�molition et d�truit une partie de ce mur qui deviendra son id�e fixe. Le 21 d�cembre de la m�me ann�e la destruction du mur est achev�e. Pour avoir alert� la presse � l��poque, El Djarouf p�re a �t� l�objet d�une plainte d�pos�e par le maire, ce qui lui avait valu une condamnation, pour diffamation, par le tribunal de Boudouaou � 6 mois de prison avec sursis. Au mois de novembre 2004, une plainte a �t� d�pos�e au tribunal de Boudouaou par trois entrepreneurs de Ouled Moussa accusant El-Djarouf d�avoir frauder sur la qualit� des huiles fabriqu�es par son usine. Deux mois de prison avec sursis �tait le verdict du tribunal de Boudouaou. Une autre condamnation suite � la plainte du maire concernant l�opposition de la d�molition du 17 novembre 2002 a �t� inflig�e par le m�me tribunal � l�industriel. Il avait �cop� de 2 ans de prison ferme, ses deux fils � six mois avec sursis chacun et une jeune fille, avait d�clar� � l�audience qu�elle �tait seulement de passage � l�usine, le jour de ces incidents, pour voir sa copine qui avait �cop� de la m�me peine que les Djarouf fils. Le proc�s en appel pour cette derni�re affaire qui s��tait d�roul�e le 31 mai 2005, nous avions assist� � l�audience, avait confirm� les condamnations des coaccus�s du patron de l�usine des huiles et reconverti la condamnation du principal accus� en sursis. La derni�re condamnation toujours par le tribunal de Boudouaou concerne une plainte du P/APC de Ouled- Moussa pour diffamation. El Djarouf p�re a �t� condamn� � 4 mois de prison avec sursis. Dans cette autre affaire qui sera examin�e en appel par la cour de Boumerd�s et pour laquelle un compl�ment d�enqu�te, en cours d�instruction, a �t� exig�, les pi�ces � conviction vers�es dans le dossier sont deux articles de presse. Or, les propos jug�s calomnieux, non d�mentis par les auteurs donc assum�s, ont �t� tenus, devant les journalistes, non pas par le chef de famille mais par ses fils. L�ultime dossier contre El Djarouf se rapporte � un litige financier entre celui-ci et son ancien associ� dans le projet de l�usine. Ce dernier apr�s avoir d�sist� par le biais d�un document sign� et contresign� le 6 juin 2000 par les autorit�s consulaires de Syrie, de ses parts de l�usine contre une somme d�argent, revient paradoxalement en charge en 2005 pour r�clamer des dommages et int�r�ts. La copie d�un document sign� et l�galis� par une personne nous apprend que l�ancien associ� d�El Djarouf a des accointances avec Moussaoui Ahmed. La copie du jugement rendu par la chambre administrative du tribunal de Boudouaou nous apprend �galement que le g�rant de la soci�t� de traitement des huiles r�cup�r�es est condamn� � verser 183 976 DA, montant en chiffre alors que le montant en lettres indique 18 397 600 DA et 100 000 DA de dommages et int�r�ts.
Passif du P/APC Moussaoui et enjeux
�Notre commune subit depuis des ann�es une v�ritable razzia. C'est l�Etat qui l�a voulu ainsi pour avoir plac� un responsable � la t�te de la commune un homme qui a un lourd passif avec la justice. Allez-y chercher du c�t� de la cour de Bouira�, nous confiait avec col�re un notable de la ville. Effectivement plusieurs sources celles s�curitaires notamment et des anciens responsables de l�entreprise communale de Kadira (w. de Bouira) nous ont affirm� que l�actuel P/APC a �t� condamn� en 1984 � 18 mois de prison ferme pour d�tournement de deniers publics. L�entreprise communale de la localit� en a �t� la victime. La question qui ne manquera certainement pas de se poser � savoir : comment se fait-il qu�il s�est retrouv� DEC puis a concouru et gagn� le premier mandat de l�APC en 1997 sous l��tiquette du RND et celui en 2002 sur la liste ind�pendante alors que les termes de la loi �lectorale devaient normalement l�en emp�chaient ? D�ailleurs durant la campagne �lectorale de 2002, pour plaire aux �lecteurs islamistes, Moussaoui n�avait pas h�sit� selon plusieurs citoyens de la commune de formuler des accusations grave � l�encontre de l�ANP. Par ailleurs sur injonction du 1997 de M. Ahmed Ouyahia, alors chef du gouvernement, les services de police de la wilaya de Boumerd�s avaient ouvert une enqu�te. A l�issue de leurs investigations, ils avaient transmis un lourd dossier � la justice. A l��poque la wilaya de Boumerd�s d�pendait juridiquement de la cour de Tizi-Ouzou. Celle-ci avait transmis le fameux dossier au tribunal d�Azzazga qui n�a pas manqu� de classer ce dossier gr�ce � l�intervention d�un magistrat depuis r�voqu�. Celui-ci est d�sormais ins�parable avec son nouvel ami le maire de Ouled- Moussa. Ce dernier est par ailleurs de nouveau dans le collimateur des gendarmes de la section de recherche de la wilaya de Boumerd�s, le dossier se trouverait au niveau de la justice au sujet du foncier agricole. Et pour cause, selon nos informations, un enqu�teur n�a eu pour seule r�ponse � une question sur cette commune : makhrouba ! (traduire confusion catastrophique). Les gendarmes ont certainement d�couvert que des usines sont mont�es sur des EAC aux terres de haut rendement. En la mati�re, la Direction de l�urbanisme et de la construction (DUC) et l�inspection de l�environnement par lesquelles passent selon la r�glementation les autorisations, sont tenues dans l�ignorance. Des parcelles des EAC ont fait l�objet de d�sistements ill�gaux avec promesse aux anciens exploitants de b�n�ficier une fois le terrain viabilis� de lots de terrain � b�tir plus r�mun�rateurs, des routes qui traversent des EAC et dont les chantiers avaient co�t� des milliards au Tr�sor public sans qu�ils soient pour autant exploitables des lots de terrain vendus sans passer par l�agence fonci�re comme l�exige la loi, une zone d�activit� cr��e en violation de la loi, plus d�une centaine de lots de terrain avaient �t� vendus sous forme de locaux commerciaux qui n�existent pas et comble le plaisanterie les acqu�reurs ont obtenu des permis de construire pour des R+2. Le prix de ces �locaux� avait �t� r�gl� � des agences immobili�res qui collectent l�argent, entre 50 et 75 millions de centimes pour chaque lot, pour les responsables de l�APC... Deux pages du journal seraient n�cessaires pour �num�rer toutes les �affaires� de la ville de Ouled-Moussa. Au cours de notre enqu�te, nous avions rencontr� des simples citoyens, des responsables et des cadres au niveau de certaines administrations, des services de s�curit� et de la magistrature qui n�ont pas cach� leur �c�urement et leurs sentiments r�volt�s au vu de ce qui se passe dans cette localit�, par contre nous avions relev� d�une part des responsables qui d�tournent les yeux et font semblant de ne rien voir par crainte de la r�action de puissants soutiens, vrais ou faux, dont jouit le maire de Ouled-Moussa et d�autres, une poign�e de responsables n�ont pas h�sit� � mouiller les services qui les emploient pour profiter du festin � ciel ouvert comme l�un qui n�a pas h�sit� � exposer au discr�dit public l�institution dont il fait partie pour une histoire d�un chalet de sinistr�.


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