Le programme de partenariat, intitulé Erasmus+ de l'Union européenne (UE), permet de répondre aux défis actuels des universités algériennes, a indiqué, hier, à Alger, le directeur de la coopération et des échanges au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Arezki Saïdani. "Erasmus+ est un programme important pour l'enseignement supérieur en Algérie, parce qu'il permet de répondre aux défis auxquels sont confrontées actuellement les universités algériennes", a déclaré le responsable à l'occasion d'une journée d'information et de vulgarisation de ce programme organisée au profit de la communauté universitaire. Erasmus+, qui succède à Erasmus Mundus et à Tempus, est mis en œuvre depuis deux ans par l'UE et soutient les universités dans leurs efforts pour moderniser leurs systèmes et leurs programmes à travers des partenariats internationaux en offrant davantage d'opportunités aux étudiants. Quelque 16,5 milliards d'euros financeront ce programme pour la période 2014-2020 dont plus de 17% seront consacrés aux actions de ses composantes internationales. Parmi les défis auxquels le programme devait permettre de faire face, le responsable au ministère de l'Enseignement supérieur a évoqué l'employabilité, l'insertion professionnelle et la nécessaire mise en place des programmes qui répondent aux compétences recherchées par le marché du travail. "Le programme comprend également une dimension internationale qui permet d'amplifier le rayonnement international des universités algériennes et renforcer leur visibilité à l'échelle internationale", a-t-il souligné. Relevant que la coopération avec l'Union européenne dans le domaine de l'enseignement supérieur demeure "une priorité", M. Saïdani s'est félicité de l'exécution de 58 projets entre 2004 et 2014. M. Saïdani a plaidé aussi pour "favoriser et encourager les jeunes universités qui n'ont pas participé dans les précédents programmes de coopération". Un avis que partage Mme Manuela Navarro, chef de section dans la Délégation de l'UE en Algérie, qui a défendu le principe de "renouvellement des universités algériennes qui participent à ce programme". Par ailleurs, M. Saïdani a indiqué, à cette occasion, qu'une "cellule de veille composée des porteurs de projets exécutés a été mise en place afin de partager leur expérience dans la maîtrise de l'ingénierie et le montage des projets". S'agissant du programme en cours, le coordinateur du bureau d'Erasmus+ en Algérie, Abdelhakim Bensaoula, a fait savoir que 4 projets d'universitaires algériens ont été retenus sur un total de 13 présentés. APS