Kheir-Eddine Merzougui, qui a été suspendu pour quatre années de toute activité sportive après avoir été contrôlé positif à une substance prohibée (Methylhexanamine), a déposé, hier, un recours au niveau de la commission de recours de la FAF. Il était accompagné de son avocat et de son manager. Merzougui plaide tout simplement son innocence. D'après nos sources, ce dernier a précisé dans son recours qu'avant de prendre ses vitamines, il avait sollicité le médecin du club qui l'a autorisé à prendre ce produit avant le derby USMA. Cependant, il a aussi avoué devant l'instance de Hadadj, la semaine dernière, lors de son audition, qu'il a pris ce stimulant dans une salle de musculation dans sa ville natale, à Aïn Defla ! Un détail très important qui va à contre-sens de son recours. En tout cas, tout sera clair d'ici à deux semaines lorsque son cas sera traité par la commission des recours de la FAF. Selon des indiscrétions, Merzougui compte saisir le TAS s'il n'est pas acquitté. En outre, la Ligue professionnelle de football a demandé au médecin du Mouloudia, Ben Abdelwahab, qui a été auditionné, lundi dernier, par la commission de discipline, de confirmer ses dires par écrit et de transmettre à la CD, c'est ce qu'a souligné ladite commission de discipline sur le site de la LFP après la séance de lundi. Pour rappel, la commission de discipline de la Ligue nationale de football présidée par M. Hadadj a convoqué lundi le président du Mouloudia, Betrouni, et le médecin du club, Abdelouahab, pour s'expliquer sur l'affaire de dopage du joueur du MCA, Kheir-Eddine Merzougui. Le médecin du club, Ben Abdelouahab, qui a été cité par Merzougui, lors de son audition devant l'instance de Hadadj la semaine, dernière, a tout nié. Ben Abdelouahab a fait savoir au membre du CD qu'à aucun moment Merzougui ne l'avait sollicité pour prendre son avis sur le stimulant qu'il a consommé, autrement, le joueur n'aurait jamais dû consommer de Methylhexanamine, le produit étant prohibé. "J'étais vraiment déçu lorsque j'ai vu mon nom apparaître dans la presse. Je vous dis d'emblée que je ne suis concerné ni de près ni de loin dans cette affaire. Merzougui est un gentil garçon, j'aurais aimé l'aider, mais croyez moi, à aucun moment il n'est venu me voir pour lui donner mon avis. Je suis un homme qui ne fuis pas ses responsabilités, si j'étais à l'origine de la suspension de Merzougui, j'aurais démissionné de facto", a dit le médecin du Mouloudia aux membres de la commission de discipline de la LFP qui ont exigé de lui, après avoir entendu son témoignage, de rédiger un communiqué de presse avec tous les détails. Sofiane M.