En visite de travail dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, avec Mlle Houda Iman Faraoun, ministre de la Poste, et Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur, Abdesselam Bouchouareb, ministre de l'Industrie, a annoncé que les start-up bénéficieront, désormais, d'un appui financier de l'Etat. "Nous allons créer un fonds d'amorçage des start-up", a-t-il dit, soulignant que ce fonds sera soutenu par un autre qui garantira les crédits et qui fera office d'une caisse de garantie de sûreté réelle. Lors de son intervention, le ministre de l'Industrie a souligné que le fonds conçu pour le soutien aux PME-PPMI prévu dans le cadre de l'orientation et de développement des petites et moyennes entreprises sera débattu prochainement lors de la réunion du gouvernement. Elle se penchera aussi sur la nécessité de soutenir la sous-traitance dans ce domaine. De son côté, Houda Iman Faraoun, a insisté sur la nécessité de concrétiser le projet de coopération et de coordination entre les différents départements ministériels. "Il faut rentabiliser les efforts de l'Etat dans le secteur des nouvelles technologies avec l'apport de l'université et des autres secteurs", a-t-elle dit, appelant à une réelle synergie entre les acteurs économiques et les chercheurs. Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur, a abondé dans le même sens, expliquant que le projet consiste à la promotion "de la coopération entre les universités et les entreprises économiques", dans le but de répondre "aux attentes du secteur en matière d'évolution de la recherche", et ainsi "encourager la recherche dans le domaine des nouvelles technologies". Durant la visite du Centre d'études et de recherche des technologies de l'information et de la communication (Certic), les trois ministres ont souligné que sur instructions du Premier ministre, "un pôle" au service de l'industrie des TIC sera mis sur pied, dans cette wilaya réputée être une pionnière dans ce domaine. La délégation gouvernementale a également visité les unités de production de Condor et de Géant. À l'unité de fabrication des panneaux photovoltaïques de Condor, M. Bouchouareb a déclaré que l'Algérie produira, à l'horizon 2030, 22 000 MWT exclusivement par l'énergie solaire. Quant au Certic, dont le siège était prévu à Alger, avant de le transférer à la zone industrielle de la ville de BBA, dont une annexe est d'ores et déjà installée au sein même du campus de l'université Bachir-El-Ibrahimi, il sera, selon la ministre de tutelle, "l'élément pivot d'une stratégie de développement d'une technopole d'excellence", dans le domaine, et qui "profitera de l'écosystème local très riche en entreprises de pointe dans l'électronique grand public, notamment". Sur un autre registre, M. Bouchouareb a insisté sur la nécessité de généraliser la création de clausters, citant celui de l'Ouest spécialisé dans l'industrie automobile, Biskra pour les dattes... M. M.